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Vidéo A trois mois d'élire leur président, les Républicains divisés comme jamais

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Le désordre règne chez Les Républicains
Le désordre règne chez Les Républicains Le désordre règne chez Les Républicains
Article rédigé par franceinfo - Benoît Jourdain
France Télévisions

La droite française est en pleine reconstruction depuis l'élection présidentielle. Derrière Laurent Wauquiez, favori pour prendre la tête du parti LR, plusieurs courants ou mouvances sont apparus.

Dimanche 23 avril, au soir du premier tour de la présidentielle, François Fillon n’obtient que 20,01% des voix. Battu par Emmanuel Macron (24,01%) et Marine Le Pen (21,3%), le candidat des Républicains quitte la scène et laisse un parti exsangue. Cinq mois plus tard, les ténors historiques (Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon) sont partis et la jeune garde se retrouve à la tête d’un mouvement à reconstruire.

Laurent Wauquiez, 42 ans, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, est le grand favori pour prendre la tête du parti lors de l'élection qui se tiendra les 10 et 17 décembre. Mais si le maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire) a de grandes chances de récupérer le poste laissé vacant par Nicolas Sarkozy, défait à la primaire, il est loin de faire l’unanimité au sein de son propre camp. Partisan d’une droite "vraiment de droite", selon ses mots, sa ligne directrice inquiète certains. En premier lieu, Valérie Pécresse qui a lancé son mouvement Libres ! dans le but d'occuper l’espace vide entre la droite tentée par Macron et celle trop radicalisée.

Pécresse et Estrosi se placent, Juppé observe

La présidente de la région Ile-de-France, qui refuse d’être candidate pour prendre la tête du parti, suit la tendance lancée par le groupe des Constructifs, à l'Assemblée nationale, de Thierry Solère et Jean-Christophe Lagarde. Ce groupe parlementaire dissident des Républicains est partisan d’une collaboration avec le groupe de La République en marche et d'une ouverture à la politique d'Emmanuel Macron.

De son côté, Christian Estrosi a attendu le mois de septembre pour annoncer la création d’un mouvement qui suit les traces de celui de Valérie Pécresse. Enfin, à Bordeaux, Alain Juppé ne veut plus faire parti du jeu, mais il use toujours de son influence. L'un de ses fidèles, Maël de Calan, 36 ans, sera candidat face à Laurent Wauquiez. 

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