Cet article date de plus d'un an.

Remaniement : "Cette année fut sans doute la plus intense, peut-être la plus âpre, de mon existence", confie Pap Ndiaye lors de la passation de pouvoir

"Je n'ai aucun regret, je quitte le ministère serein", a également déclaré, jeudi, le ministre remplacé par Gabriel Attal.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Pap Ndiaye (à droite) lors de la passation de pouvoir avec Gabriel Attal au ministère de l'Education nationale, à Paris, le 20 juillet 2023. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Peu après l'officialisation du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne, la passation de pouvoir a eu lieu au ministère de l'Education nationale entre Pap Ndiaye et Gabriel Attal, jeudi 20 juillet. "Cette année fut sans doute la plus intense, peut-être la plus âpre, de mon existence, mais je n'ai aucun regret, je quitte le ministère serein", a déclaré celui qui est resté en poste quatorze mois.

>> Retrouvez les dernières informations sur le remaniement dans notre direct

"Avoir été visé ad hominem trop souvent depuis mon entrée en fonction a certes été une avanie pesante, mais j'ai aussi été réconforté et encouragé par le soutien des équipes éducatives à leur ministre partout dans le pays", a ajouté Pap Ndiaye.

L'historien a profité de son discours pour souligner que "le temps de l'école n'est pas celui de l'information continue et des réseaux sociaux, des réactions épidermiques, des indignations surjouées, et des petites phrases qui claquent". "Face au diktat de l'instantané, liké ou détesté, il doit rester de la place pour la réflexion, le dialogue, pour la prise en compte de la complexité du monde."

"Le temps de l'école, c'est celui de la force de l'intelligence, du pouvoir de la nuance face aux slogans et aux propos à l'emporte-pièce, a-t-il poursuivi. "Au fond, l'école doit rester aux antipodes du temps politique que nous vivons et qui m'est sans doute un peu étranger. Mais justement, mon temps est celui de l'école", a également concédé Pap Ndiaye.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.