Policier incarcéré à Marseille : Elisabeth Borne demande que "la justice puisse faire son travail sereinement"
Elle veut maintenir l'équilibre. Interrogée lors d'une visite au Havre (Seine-Maritime) mardi 25 juillet, la Première ministre Elisabeth Borne a réagi pour la première fois à l'affaire du policier incarcéré à Marseille pour des soupçons de violences. "Il faut que chacun ait conscience de la difficulté de leur mission, ils ont pu faire face à des violences très fortes", a fait valoir la cheffe du gouvernement au sujet des policiers, "très mobilisés" selon elle après les émeutes urbaines de la fin du mois de juin.
Elisabeth Borne a par ailleurs refusé de parler de divergences sur ce sujet entre le président Emmanuel Macron et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a affiché son soutien aux opposants de la détention provisoire pour les policiers. "Tout le monde dit la même chose", a-t-elle assuré, insistant sur les "difficultés de mission des policiers" à qui elle a rendu hommage avant d'appeler au calme, pour que "la justice puisse faire son travail sereinement".
Le soutien apporté par le directeur général de la police, Frédéric Veaux, à la mobilisation contre l'incarcération d'un agent de la BAC de Marseille dans le cadre d'une enquête sur des violences policières a suscité lundi l'indignation des magistrats et de la classe politique, poussant l'exécutif à réagir. Depuis la Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron s'est refusé à commenter les propos du patron de la police, avant de lâcher : "Nul en République n'est au-dessus de la loi."
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