Argentine : vers une accession au pouvoir de l’extrême droite ?
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Malgré l’inflation, Sergio Massa, candidat péroniste et ministre de l’Économie, est le vainqueur surprise du premier tour de la présidentielle argentine. Il a fait mentir tous les sondages pour arriver en tête avec 36,6% des voix. "Le 19 novembre, on devra décider si on construit un pays qui accueille tout le monde ou un pays où règne le chacun pour soi", a clamé le candidat. Le chacun pour soi est défendu par Javier Milei. Avec 30% des voix, le candidat libertaire confirme sa percée.
Un revers pour l’opposition
Le polémiste a suivi un fil rouge antisystème contre la caste péroniste et libérale qui se succède au pouvoir depuis 20 ans. Anti-IVG et pro-armes, celui qui dit préférer la mafia au gouvernement veut réduire considérablement le poids de l’Etat, et même le tronçonner. "Un tiers des Argentins ont voté pour le changement, pour une alternative à ce gouvernement qui veut hypothéquer notre futur", a assuré Javier Milei. Pour la première fois depuis le retour de la démocratie en Argentine, l’opposition est balayée dès le premier tour. La candidate Patricia Bullrich n’appelle à voter pour aucun des deux qualifiés.
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