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Élèves radicalisés : "Ils risquent l'exclusion définitive de l'établissement", indique le président du syndicat national des lycées et collèges

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Jean-Rémi Girard, président du SNALC, syndicat national des lycées et collèges, est l'invité du 19/20 info, lundi 23 octobre. Il revient sur le traitement des élèves radicalisés.
Élèves radicalisés : "Ils risquent l'exclusion définitive de l'établissement", indique le président du syndicat national des lycées et collèges Jean-Rémi Girard, président du SNALC, syndicat national des lycées et collèges, est l'invité du 19/20 info, lundi 23 octobre. Il revient sur le traitement des élèves radicalisés. (franceinfo)
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Jean-Rémi Girard, président du SNALC, syndicat national des lycées et collèges, est l'invité du 19/20 info, lundi 23 octobre. Il revient sur le traitement des élèves radicalisés.

Après les vacances de la Toussaint, 183 élèves n'effectueront pas leur rentrée après avoir contesté ou protesté durant les hommages rendus à Samuel Paty et à Dominique Bernard. Gabriel Attal ne veut pas que ces élèves reviennent en classe avant d'être passés devant un conseil de discipline. "C'est une mesure conservatoire et ça existe hors cette situation", explique Jean-Rémi Girard, président du SNALC, syndicat national des lycées et collèges.  

Une présence jugée dangereuse dans l'établissement 

Pour lui, c'est une bonne solution. "On parle d'élèves qui ont fait des apologies du terrorisme qui ont pu avoir des paroles menaçantes envers le corps enseignant ou les personnels de l'Éducation nationale. C'est exactement les cas de figure pour lesquels la mesure conservatoire a été prévue", précise-t-il. Dans ces cas-là, la présence de l'élève dans l'établissement est jugée dangereuse. Les conseils de discipline devraient avoir lieu dans les 15 jours suivants la rentrée. "Ils risquent l'exclusion définitive de l'établissement", conclut Jean-Rémi Girard. 

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