Cet article date de plus d'un an.

Éducation : l’école peut-elle exclure des élèves radicalisés ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Education : l’école peut-elle exclure des élèves radicalisés ?
Article rédigé par France 2 - M.Bougault, L.Feurstein, E.Huin, L.Bensimon, T.Simonet, L.Hauville
France Télévisions
France 2
Le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, annonçait vouloir sortir des établissements scolaires des élèves signalés pour des faits de radicalisation. Comment appliquer une telle mesure ?

L’assaillant de l’attaque au couteau à Arras (Pas-de-Calais) était un élève radicalisé qui a fini par passer à l’acte. Lorsqu’il était élève dans ce lycée, son comportement a plusieurs fois inquiété les enseignants. Deux signalements ont été lancés auprès de l’Éducation Nationale. Mais l’équipe pédagogique n’a jamais eu de retours. "Face à ces signalements, beaucoup de collègues s’interrogent : quelle protection leur est garantie ?", explique Julia Duhamel, représentante UNSA Arras. 

Sortir les élèves radicalisés des écoles

"Je prendrai toutes les mesures d’exclusion qui sont nécessaires, dès lors que ça protège les personnels de l’éducation nationale", a annoncé le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal. Mais auprès des syndicats enseignants, l’annonce pose de nombreuses questions. Comment définit-on un élève radicalisé ? Aujourd’hui, selon le ministre de l’Éducation, les mineurs potentiellement radicalisés seraient plusieurs dizaines en France.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.