Éducation : l’école peut-elle exclure des élèves radicalisés ?
L’assaillant de l’attaque au couteau à Arras (Pas-de-Calais) était un élève radicalisé qui a fini par passer à l’acte. Lorsqu’il était élève dans ce lycée, son comportement a plusieurs fois inquiété les enseignants. Deux signalements ont été lancés auprès de l’Éducation Nationale. Mais l’équipe pédagogique n’a jamais eu de retours. "Face à ces signalements, beaucoup de collègues s’interrogent : quelle protection leur est garantie ?", explique Julia Duhamel, représentante UNSA Arras.
Sortir les élèves radicalisés des écoles
"Je prendrai toutes les mesures d’exclusion qui sont nécessaires, dès lors que ça protège les personnels de l’éducation nationale", a annoncé le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal. Mais auprès des syndicats enseignants, l’annonce pose de nombreuses questions. Comment définit-on un élève radicalisé ? Aujourd’hui, selon le ministre de l’Éducation, les mineurs potentiellement radicalisés seraient plusieurs dizaines en France.
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