Présidentielle aux Etats-Unis : "Personne n'est plus qualifié que moi" pour "gagner", répond Joe Biden face aux inquiétudes sur sa santé

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Entretien de Joe Biden à ABC
Présidentielle américaine : Biden tente de rassurer sur son état de forme Entretien de Joe Biden à ABC (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Attendu au tournant, le président démocrate a défendu dans un entretien à ABC, vendredi, son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat.

Il a tenté de rassurer, sans forcément convaincre. "Personne n'est plus qualifié que moi pour être président ou gagner cette élection", a clamé Joe Biden, candidat démocrate à la présidentielle américaine de novembre, vendredi 5 juillet, dans une interview très attendue sur la chaîne ABC. Interrogé avec insistance sur son désastreux débat face à Donald Trump le 27 juin, le président sortant a répété à plusieurs reprises qu'il s'agissait seulement d'une "mauvaise soirée", imputable à un rhume accompagné d'une grande fatigue.

Pendant 22 minutes, Joe Biden a défendu avec obstination et parfois laborieusement sa candidature pour un second mandat, alors que certains élus de son propre camp l'appellent à se retirer. Attaqué sur ses capacités mentales par son rival républicain, Joe Biden a estimé qu'exercer sa fonction depuis trois ans et demi équivalait à "passer un test cognitif chaque jour". "Non seulement je fais campagne, mais je dirige le monde", a déclaré le démocrate de 81 ans. S'il s'est exprimé de manière plus fluide que pendant son duel télévisé raté, il a toutefois parlé d'une voix étouffée et a eu des phrases incomplètes ou un peu décousues.

"Si le Seigneur tout-puissant descendait et disait 'Joe, retire-toi de la course', je me retirerais de la course, mais il ne va pas descendre."

Joe Biden, président des Etats-Unis

dans un entretien à la chaîne ABC

Joe Biden a dit ne "pas croire" aux sondages qui donnent l'avantage à Donald Trump au niveau national et dans les Etats clés, affirmant que, de son point de vue, il était "au coude-à-coude" avec son prédécesseur et rival. Lorsque le journaliste lui a affirmé qu'il n'avait jamais vu un président se faire réélire avec une cote de popularité de 36%, il a eu cette réponse : "Je ne crois pas que ce soit ma cote de confiance".

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