La Française Isabelle Prime, otage au Yémen depuis février, a été libérée
La jeune femme est "sous la protection des services français", annonce l'Elysée. "Elle doit regagner la France "dans les heures qui viennent."
La fin de longs mois de détention. L'Elysée a annoncé, vendredi 7 août, la libération de la Française Isabelle Prime, otage au Yémen depuis le 24 février. Le communiqué de la présidence de la République ne précise pas les circonstances de cette libération, si ce n'est qu'elle a eu lieu "cette nuit".
La jeune femme, âgée de 30 ans et originaire de l'ouest de la France, est désormais "sous la protection des services français". "Elle doit regagner la France "dans les heures qui viennent", assure l'Elysée. Le chef de l'Etat "exprime toute sa gratitude à tous ceux qui ont œuvré" pour la libération de la trentenaire, en particulier au sultan d'Oman.
"Notre compatriote Isabelle Prime a été libérée cette nuit". "Elle rejoindra notre pays dans les heures qui viennent" pic.twitter.com/iFCg7jeVfy
— Élysée (@Elysee) 6 Août 2015
Fin février, Isabelle Prime et son interprète yéménite, Chérine Makkaoui, avaient été enlevées à Sanaa, la capitale du Yémen, par des hommes déguisés en policiers, alors qu'elles se rendaient en voiture à leur travail. Chérine Makkaoui avait déclaré avoir été libérée le 10 mars, à Aden, dans le sud du pays. Aucune information n'avait filtré sur l'identité des ravisseurs.
Consultante pour un programme d'aide humanitaire
La Française, elle, était apparue, dans une vidéo, mise en ligne sur YouTube début mai et authentifiée en un mois plus tard. Dans ce document de 21 secondes, la jeune femme, vêtue de noir et assise à même le sol, s'adressait à François Hollande et à son homologue yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, pour leur demander d'agir en faveur de sa libération.
La trentenaire travaillait au Yémen comme consultante pour Ayala Consulting, une société spécialisée dans la conception de programmes de protection sociale, dont le siège social se trouve en Floride, aux Etats-Unis. Isabelle Prime était arrivée à Sanaa en mars 2013. Elle y était chargée d'assurer une assistante technique pour un programme d'aide humanitaire.
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