On l'appelle la "drogue des djihadistes". Le captagon, très courant en Syrie, serait prisé par les combattants de tout bord pour ses vertus euphorisantes. Mais c'est également une source de financement essentielle pour les insurgés en Syrie."La drogue a deux objectifs : un, soutenir le moral des combattants et deux, vendre ses pilules pour gagner de l'argent et financer l'achat de nouvelles armes", résume Zaid Eyadat, spécialiste jordanien du terrorisme. "La drogue te donne un coup de fouet, confirme d'ailleurs un combattant. Tu ne ressens plus le besoin de dormir. Tu te sens plus lucide, plus attentif".Un comprimé qui n'est pas récentSi le captagon se retrouve aujourd'hui très prisé des combattants, la pilule n'est pourtant pas récente. À l'époque, les comprimés se retrouvaient même sur les étages des pharmacies françaises avant d'être retirés du marché dans les années 80.