Guerre entre le Hamas et Israël : retour sur les négociations pour la libération des otages

Dans la nuit du 21 au 22 novembre, le Parlement israélien débat dans un climat tendu. Faut-il accepter une pause dans les combats et libérer des prisonniers palestiniens ? Benyamin Netanyahou a dû combattre. "Ce soir, nous avons une décision difficile à prendre, mais elle est juste", a déclaré le Premier ministre israélien. Finalement, le gouvernement accepte l’accord. En quatre jours, 150 prisonniers palestiniens, des mineurs et des femmes, seront libérés. En échange, pendant ces quatre jours, cinquante otages, femmes et enfants, sortiront de captivité.

Des Français libérés ?

Il faudra pour cela une pause dans les hostilités, respectée par les deux parties. Puis, après quatre jours, si le cessez-le-feu tient, alors dix otages de plus seront échangés chaque jour supplémentaire, contre d’autres prisonniers palestiniens. Mardi soir, les familles ont compris que seuls certains otages sortiront. La fille de Keren Shem, Mia Shem, 21 ans, est franco-israélienne. "Je suis inquiète, car ils parlent beaucoup de libérer les enfants et leurs mères", confie cette mère de famille. Il y aurait 40 enfants israéliens prisonniers à Gaza. La France compte huit otages ou disparus, trois sont des mineurs.