Violences contre les élus : "certains considèrent [la création d'un numéro vert] comme un gadget. Pour nous, c’est une priorité", assure la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
Mercredi 22 novembre, 1 000 maires vont être reçu à l’Élysée. Le thème du Congrès des maires de France cette année, ce sont les violences contre les élus. Afin de pallier ce fléau, le gouvernement a lancé un numéro vert. "Certains considèrent ça comme un gadget. Pour nous, c’est une priorité", assure Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité. Elle précise que ce numéro s’inscrit "dans le cadre de la protection psychologique de nos élus". "On a pensé qu’il était pertinent de travailler avec France Victimes qui est une association partenaire, qui est habituée à l’écoute", détaille la ministre. Au Sénat, un projet de loi est passé. Il vise à aggraver les sanctions contre les personnes qui commettent des violences contre les élus. "Je pense que cette sanction, qui peut aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement ou 100 000 euros d’amende, elle a un effet dissuasif", affirme Dominique Faure.
Les violences dans les zones rurales
Ce mercredi a eu lieu une marche blanche en hommage à Thomas, 16 ans, tué à Crépol (Drôme) dans la nuit du 18 au 19 novembre. Interrogée sur l’insécurité dans les communes rurales, la ministre répond : "Est-ce que la violence se déplace en ruralité ? La réponse est non. On l’a vu avec les émeutes. Des petites communes ont fait l’objet et de ces violences, qualifiées d’urbaines. (…) La proximité entre les gendarmes et nos élus locaux (…) fait que je suis confiante sur le fait que ces violences, on va petit à petit les endiguer."
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