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Guerre entre le Hamas et Israël : "Il faut arriver à un cessez-le-feu", affirme le président de l’iReMMO

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Jean-Paul Chagnollaud, président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, est l’invité du 12/13 info, jeudi 30 novembre. Il est revenu sur la situation politique et militaire à Gaza.
Guerre entre le Hamas et Israël : "Il faut arriver à un cessez-le-feu", affirme le président de l’iReMMO Jean-Paul Chagnollaud, président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, est l’invité du 12/13 info, jeudi 30 novembre. Il est revenu sur la situation politique et militaire à Gaza. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen
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Jean-Paul Chagnollaud, président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, est l’invité du 12/13 info, jeudi 30 novembre. Il revient sur la situation politique et militaire à Gaza.

Un septième jour de trêve entre le Hamas et Israël a été négocié dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 novembre. "J'espère que la trêve va continuer. Au-delà des trêves, l’idée, c’est qu’il faut arriver à un cessez-le-feu. (…) Je ne vois pas très bien ce que signifie aujourd’hui une reprise de la guerre. (…) Les Israéliens tiennent la partie nord de Gaza. C’est un peu une impasse", explique Jean-Paul Chagnollaud, président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), dans le 12/13 info, jeudi. Selon lui, si on va d’une trêve à une autre, "il faudra poser des questions politiques"

Une réponse "politique"

Interrogé sur la situation à Gaza et en Cisjordanie, il répond : "Nous sommes dans une situation d’occupation militaire depuis des décennies. Il est évident que les gens qui sont sous occupation n’ont qu’une envie (…), c’est d’en sortir. C’est normal qu’il y ait ces violences." Le chercheur martèle qu’il "faut du politique", car "ce ne sont pas les armes qui vont régler ce problème".

Concernant la Cisjordanie, Jean-Paul Chagnollaud rappelle que la "tension", dans le territoire, "a toujours été présente". "Ces dernières années, il y a eu régulièrement des morts. (…) La réponse israélienne, c’est toujours davantage de force, davantage d’armes distribuées aux civils. Mais ça donnera de l’autre côté davantage de souffrance, davantage d’envie de ripostes, de représailles", analyse le président de l’iReMMO. 

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