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COP28 : "Attention à ne pas faire des Émirats arabes unis une sorte de bouc émissaire", prévient François Gemenne, membre du GIEC

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La COP28 s'est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï (Émirats arabes unis). Invité du 12/13 info, François Gemenne, chercheur spécialiste des migrations et membre du GIEC, revient sur les enjeux de ce sommet.
COP28 : "Attention à ne pas faire des Émirats arabes unis une sorte de bouc émissaire", estime François Gemenne, membre du GIEC La COP28 s'est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï (Émirats arabes unis). Invité du 12/13 info, François Gemenne, chercheur spécialiste des migrations et membre du GIEC, revient sur les enjeux de ce sommet. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen
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La COP28 s'est ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï (Émirats arabes unis). Invité du 12/13 info, François Gemenne, chercheur spécialiste des migrations et membre du GIEC, revient sur les enjeux de ce sommet.

Jeudi 30 novembre marque l'ouverture de la COP28 à Dubaï (Émirats arabes unis). Un sommet sur le climat qui se déroule chez l'un des plus gros pollueurs au monde. "Les COP sont organisées selon un principe de rotation géographique, et donc il est inévitable, évidemment, que de temps à autre, ce soit le tour d'un pays du Moyen-Orient d'organiser cette COP", explique François Gemenne, chercheur spécialiste des migrations et membre du GIEC, dans le 12/13 info jeudi. "J'ai envie de croire que le fait que la COP ait lieu aux Émirats peut être aussi l'occasion d'engager davantage [les pays producteurs de pétrole] dans la sortie des énergies fossiles et dans la transition énergétique", poursuit François Gemenne.

Un "énorme décalage entre les mots et les actes"

Dans ce sommet, "la plus grande contradiction est sans doute incarnée par le président de la COP, le Sultan al-Jaber, qui est à la fois PDG de la compagnie pétrolière nationale et également président de Masdar, le grand projet d'énergie solaire aux Émirats arabes unis", expose le chercheur. "Attention à ne pas faire des Émirats arabes unis une sorte de bouc émissaire, parce qu'en réalité, aucun pays industrialisé aujourd'hui ne souhaite véritablement sortir des énergies fossiles", ajoute le membre du GIEC, qui voit un "énorme décalage entre les mots et les actes".

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