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Guerre entre le Hamas et Israël : des questions en suspens après la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza

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Guerre entre le Hamas et Israël : des questions autour la frappe meurtrière sur l’hôpital Al-Ahli Arab
Article rédigé par France 2 - M. de Chalvron, D. Basier, M-P. Cassignard, B. de Saint-Jose
France Télévisions
Après le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arab, mardi 17 octobre, Joe Biden soutient la version israélienne, tandis que les pays arabes s’en tiennent à la version du Hamas. Quels éléments permettront de reconstituer les faits ? Questions-réponses.

Des cadavres alignés les uns à côté des autres à Gaza Ville par dizaines, mercredi 18 octobre. Le ministère palestinien de la Santé, contrôlé par le Hamas à Gaza, dénombre 471 morts après le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arab. La veille au soir, les autorités israéliennes parlaient déjà d’un bilan exagéré. Les destructions sur le site de l’hôpital ne paraissent pas si importantes, mais le bilan pourrait s’expliquer par la présence de nombreux réfugiés, fuyant les bombardements israéliens aux alentours. 

Des questions, peu de réponses

Les autorités israéliennes affirment que la frappe du mardi 17 serait partie d’un cimetière situé derrière l’hôpital. Elles accusent régulièrement les groupes armés palestiniens d’utiliser les environs des hôpitaux ou des écoles de l’ONU pour tirer leurs roquettes, et ainsi protéger leurs positions. Des endroits où se réfugient les civils, se croyant à l’abri. Le Hamas dément ces accusations. L’ONU assure d’ailleurs qu’une de ses écoles a été frappée, mardi, par l’armée israélienne. 

Alors que Joe Biden dit avoir des éléments de ses services de renseignements, tendant à disculper Israël, le Hamas accuse les États-Unis d’être complice des massacres israéliens. 

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