Guerre au Proche-Orient : Emmanuel Macron veut cesser la livraison d’armes à Israël

À deux jours des commémorations du 7 octobre, Israël poursuit ses frappes aériennes et son offensive terrestre au Liban. Des opérations qui suscitent l'inquiétude sur la scène internationale. Samedi 5 octobre, dans l’après-midi, Emmanuel Macron a appelé une nouvelle fois à la désescalade. "Je pense qu’aujourd'hui la priorité c'est qu'on revienne à une solution politique, qu’on cesse de livrer des armes pour mener les combats sur Gaza, la France n’en livre pas. Notre priorité est aussi d'éviter l'escalade", a-t-il déclaré.

Benjamin Nétanyahou contrarié par Emmanuel Macron

Samedi, lors de la manifestation parisienne en soutien aux peuples palestinien et libanais, cette déclaration a été bien accueillie. "Il était temps, mais il faut que la France aille jusqu'au bout de sa démarche. Si elle arrête d'envoyer des armes à Israël, alors elle doit aussi décider de la fin de l’accord d’association entre l'UE et Israël et décider de la reconnaissance de l’État de Palestine", a déclaré Manon Aubry. Même si Paris assure déjà ne pas livrer d'armes à Israël, les propos du président de la République ont déclenché l’ire de Benjamin Nétanyahou. L'Élysée a ensuite assuré être un ami indéfectible d'Israël.

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