Géorgie : la mobilisation contre la loi sur l'influence étrangère s'amplifie, les violences s'étendent

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Géorgie : la mobilisation contre la loi sur l'influence étrangère s'amplifie, les violences s'étendent
Article rédigé par franceinfo - A. Boutet, N. Berthier, S. Fel, O. Sauvayre
France Télévisions
Les manifestations contre le gouvernement géorgien ne désemplissent pas. Mais la riposte policière est violente et les heurts s'invitent aussi entre élus. À l'origine de la discorde, une loi limitant l'indépendance des ONG et des médias, censée combattre l'influence étrangère.

Des scènes d’une rare violence sont survenues dans les rues de Tbilissi (Géorgie) entre la police et les manifestants. Au Parlement, un coup de poing d’un élu a visé un membre du gouvernement, et un député affirme avoir été blessé par les forces de l’ordre. Soir après soir, la foule ne cesse d’augmenter. 50 000 personnes étaient présentes dans la capitale début mai. Pour la première fois, les manifestants viennent de plusieurs régions du pays.  

80% des Géorgiens veulent rejoindre l’Union européenne

En cause, une loi qui exige que les ONG ou les médias qui perçoivent plus de 20% de financements de l’étranger s’enregistrent comme des organisations servant les intérêts d’une puissance étrangère. Elle vise les soutiens venus de l’Union européenne, que 80% des Géorgiens disent vouloir rejoindre. Une loi similaire a été adoptée en Russie, ce que dénonce la présidente franco-géorgienne, qui accuse son Premier ministre d’agir sous l’influence de Moscou. La Russie occupe deux régions de la Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

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