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Ukraine : le G7 menace la Russie de nouvelles sanctions

Réunis en sommet à Bruxelles (Belgique), les dirigeants partenaires ont appelé Vladimir Poutine à faire baisser la tension en Ukraine.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président américain, Barack Obama (G), son homologue français, François Hollande (C) et la chancelière allemande, Angela Merkel (D), réunis à Bruxelles (Belgique), à l'occasion du sommet du G7, le 4 juin 2014. (ALAIN JOCARD / AFP)

Pour la première fois depuis 17 ans, la Russie n'était pas conviée, mais elle est restée au centre des conversations. Les dirigeants du G7, réunis en sommet à Bruxelles (Belgique) ont appelé, mercredi 4 juin, Vladimir Poutine à faire baisser la tension en Ukraine, au risque, sinon, de s'exposer à de nouvelles sanctions.

En finir avec la déstabilisation de l'Ukraine

Six mois après le début de la crise dans le pays, les dirigeants ont demandé au président russe de "coopérer" avec son homologue pro-occidental Petro Porochenko, élu fin mai. Le locataire du Kremlin n'a pas exclu de le rencontrer vendredi en France, à l'occasion des cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement.

Le G7 a par ailleurs dénoncé l'attitude de Moscou depuis la révolution. "L'annexion illégale de la Crimée par la Russie et les actions de déstabilisation de l'Est de l'Ukraine sont inacceptables et doivent cesser", ont-ils lancé dans une déclaration commune, appelant le Kremlin à retirer ses troupes près de la frontière et à user de son influence sur les séparatistes de l'est de l'Ukraine.

Poutine répond à distance

Si la tension ne baisse pas, "nous sommes prêts à intensifier les sanctions ciblées et à mettre en œuvre des sanctions supplémentaires pour imposer de nouveaux coûts à la Russie", ont-ils averti. Ces nouvelles mesures pourraient être décidées au prochain sommet de l'Union européenne, les 26 et 27 juin, a indiqué la chancelière allemande, Angela Merkel.

Puisqu'indésirable au sommet du G7, Vladimir Poutine a répondu à distance dans un entretien diffusé par Europe 1 et TF1 à l'heure où les dirigeants se réunissaient. Il a notamment dénoncé les Américains, qu'il a mis au défi de présenter des "preuves" de l'implication militaire russe dans l'est de l'Ukraine.

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