Brésil : plusieurs participants à l'attaque de Brasilia ont été relâchés
"Révolution", "La victoire est à nous" crient les partisans de Jair Bolsonaro, l'ex-président du Brésil, quittant le commissariat en bus mercredi 11 janvier. Plusieurs heures plus tôt, ils étaient interrogés par la police pour leur implication dans les violences survenues à Brasilia. Ils ont été relâchés, faute de preuves. Il y a trois jours, ces images faisaient le tour du monde. Des milliers de partisans de Bolsonaro qui envahissent les lieux de pouvoir : le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême sont saccagés.
Les partisans de Bolsonaro sont déterminés
Augustinho Ribeiro, 60 ans, était présent dimanche à Brasilia. Il reconnaît avoir manifesté mais nie sa participation aux violences. Il garde un mauvais souvenir de son interrogatoire : "On aurait dit un camp nazi, c'est humiliant. (...) Quand on est arrivés devant les bâtiments officiels en début d'après-midi, tout était déjà cassé. Nous ce qu'on veut dire c'est vive le Brésil libre, sans communisme. (...) Nous allons continuer la lutte". Augustinho avait prévu de rejoindre un camp d'opposants à Sao Paulo, tout juste démantelé par la police. Les partisans de Bolsonaro l'occupaient depuis plusieurs semaines. A Brasilia, la sécurité autour des bâtiments officiels a été renforcée. Sur les réseaux sociaux, les appels aux actions contre le pouvoir se poursuivent.
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