Cet article date de plus de deux ans.

Tchad : l'armée annonce la mort du président Idriss Déby après des blessures reçues pendant des combats avec les rebelles

La réélection du président tchadien Idriss Déby pour un sixième mandat, lundi, avait provoqué des combats entre les rebelles et l'armée.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président du Tchad Idriss Déby salue ses partisans, le 11 avril 2021 à N'Djamena, après avoir voté lors de l'élection présidentielle. (MARCO LONGARI / AFP)

Le président tchadien Idriss Déby, au pouvoir depuis trente ans et réélu lundi, est mort mardi 20 avril à l'âge de 68 ans des suites de blessures reçues alors qu'il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord du pays durant le week-end, annonce l'armée.

>> Suivez notre direct après la mort du président tchadien Idriss Déby

"Le président de la République, chef de l'Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l'intégrité territoriale sur le champ de bataille. C'est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad", précise le porte-parole de l'armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l'antenne de TV Tchad.

Réélu pour un sixième mandat lundi

Idriss Déby, qui dirigeait le Tchad d'une main de fer depuis trente ans, avait été réélu lundi pour un sixième mandat avec 79,32 % des suffrages exprimés lors du scrutin présidentiel qui s'est tenu dimanche. Sa réélection avait entraîné des combats depuis plusieurs jours, ainsi que la mort de 300 rebelles et cinq militaires.

A la suite de l'annonce du décès d'Idriss Déby, l'armée a promis que des élections "démocratiques" auraient lieu après une transition de 18 mois qui sera assurée par un conseil militaire dirigé par l'un des fils du président, Mahamat Idriss Déby Itno. Un couvre-feu et la fermeture des frontières ont par ailleurs été décidés par l'armée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.