Dérèglement climatique : où pourrons-nous habiter dans le monde ?
Des paysages espagnols que l'on découvre craquelés. Ce jeudi 27 avril, un pic de chaleur de 38.8 degrés a touché l'Andalousie. Au Maroc, 40 degrés, ce qui n'a pas découragé les marathoniens qui ont tenté de rester hydratés. À Bangkok, 54 degrés, un record de température jamais vu à cette période de l'année. Ces vagues de chaleur arrivent de plus en plus tôt et s'accentuent d'année en année. Selon un rapport de l'ONU, elles pourraient, d'ici 2050, rendre certaines régions du monde invivables. "Ces zones, lorsqu'elles vont avoir des températures et des humidités extrêmes, donc des températures de l'ordre de 40 degrés, des humidités vont avoisiner 100%", explique une spécialiste.
En 2100, 50 à 60% de la population seront dans des zones invivables
En 2100, 50 à 60% de la population mondiale sera concernée comme en Thaïlande. Ses habitants sont déjà soumis à de fortes chaleurs depuis plusieurs semaines. Selon des médias locaux, deux personnes seraient décédées à cause de la vague de chaleur. "On peut transitoirement supporter des températures extérieures supérieures à 40 degrés par exemple mais ensuite on va dépenser beaucoup d'énergie et beaucoup d'eau, à partir de 50 degrés on sait que ça devient extrêmement difficile pour l'organisme", détaille un médecin.
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