Climat : les températures printanières dérèglent la vie des cultures
Dans un verger de cerisiers du Vaucluse, les pointes des bourgeons ont déjà une teinte printanière. La douceur hivernale favorise une croissance des végétaux. “Le cerisier a besoin de 1 200 heures de froid en moyenne, pour arriver à faire ses fruits correctement. À l’heure actuelle, on est à moins de 600 heures”, explique une cultivatrice.
La crainte des gels tardifs
Au Centre de Ressource et d’Innovation pour l’Irrigation et l’Agrométéorologie (CRIIAM) de Carpentras (Vaucluse), Anne-Marie et Sylvain vérifient chaque jour la douceur de la saison, chiffres à l’appui. “C’est rare que l’on ait une telle escalade dans l’excès de températures”, déclare Anne-Marie. Pour établir ce constat, les deux agronomes disposent de 95 stations météorologiques, réparties sur toute la région Sud. La crainte est aujourd'hui de revivre les gels tardifs de 2021 et 2022. Ces deux scénarios avaient eu des conséquences catastrophiques sur l’agriculture ces deux années.
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