En 2015, les femmes sont toujours victimes de préjugés machistes dans la sphère politique. France 2 fait le point.
Véronique Massenot, députée écologiste perturbée en 2013 par un élu UMP qui caquette, Cécile Duflot sifflée à l'Assemblée parce qu'elle porte une robe... Le machisme est ordinaire dans la sphère politique, même si les femmes semblent y avoir aujourd'hui conquis une place, contrairement à l'époque où "les Juppettes", nommées en mai 1995, avaient été renvoyées après six mois au gouvernement d'Alain Juppé. Mais pour la journaliste Michèle Cotta, imposer des femmes en politique est toujours compliqué. Elle raconte : "La première fois que Michel Rocard avait dit qu'il fallait imposer des femmes pour des élections européennes, tout le monde appelait ça une liste millefeuille."
Les vieux réflexes demeurent
À l'image d'Édith Cresson, Premier ministre de François Mitterrand de mai 1991 à avril 1992, une femme qui réussit en politique a longtemps été assimilée à une favorite. Ségolène Royal a elle aussi eu droit aussi à des petites blagues. Et aujourd'hui, de vieux réflexes survivent. Les femmes, qui ont le droit de voter depuis 1944, doivent toujours se battre pour avoir une légitimité en politique.
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