Cet article date de plus d'un an.

Saphirs : en Auvergne, une rivière est au cœur d’une discorde

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Saphirs : en Auvergne, une rivière est en cœur d’une discorde
Article rédigé par France 2 - D. Sébastien, B. Millaud
France Télévisions
En Auvergne, un cours d’eau, dit la rivière aux saphirs, est en cœur d’un conflit de voisinage. Un propriétaire qui exploite le gisement est poursuivi en justice par son voisin qui réclame son dû.

D’un bleu très profond, c’est une pierre très pure et de grande qualité, trouvée en France. Comme beaucoup d’autres, un saphir a été ramassé quelque part en Auvergne dans une rivière, présentée comme l’un des plus beaux gisements d’Europe. Ce lieu est gardé secret, car il fait l’objet de convoitises. Il y aurait des saphirs en quantité. Depuis quelques années, l’un des propriétaires du site a démarré une activité pour exploiter le gisement.

Une assignation en justice

Associé à des orpailleurs, il a entrepris de commercialiser ses pierres en garantissant leurs origines. Mais d’autres riverains, propriétaires de la rive opposée, réclament leur dû. Une jeune femme et sa famille ont assigné leur voisin en justice. Ils l’accusent d’avoir ramassé des saphirs sur leur parcelle, sans leur accord.

Les équipes du 20 Heures sont allées vérifier aux cadastres de la commune. La rivière n’est pas domaniale, elle est entourée de parcelles privées. Comment déterminer ce qui appartient à chacun ? Selon l’avocate des plaignants, lorsqu’ils se font face, les riverains sont propriétaires l’un et l’autre de la moitié du cours d’eau. Contacté, le propriétaire ne souhaite pas s’exprimer.

Parmi Nos sources

Discussions téléphoniques avec l’associé du propriétaire qui s’est lancé dans l’exploitation du saphir d’Auvergne. Cette personne n’a pas souhaité s’exprimer dans notre reportage et a demandé à ne pas être citée.

Article du journal La Montagne de 2016 sur la découverte de saphirs dans cette rivière

Site de l’Association française de gemmologie 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.