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Feux d'artifice : un 14-Juillet sous haute surveillance

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Feux d'artifice : un 14-Juillet sous haute surveillance
Article rédigé par France 2 - N.Perez, France 3 Bretagne, D.Aysun
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Des mortiers d'artifice ont été détournés de leur usage lors des émeutes après la mort de Nahel. À une semaine de la fête nationale, les forces de l'ordre sont inquiètes.

Des mortiers d'artifice, ou autres objets pyrotechniques ont été utilisés contre des forces de l'ordre. À tir tendu, le mortier d'artifice peut occasionner de graves blessures. Un jeune policier, en première ligne lors des émeutes survenues à la suite de la mort de Nahel, en a subi les conséquences. Hospitalisé, il a été brûlé grièvement sur le torse, le cou et les bras. "Au moment où elle m'explose au visage, mon équipement prend feu", explique-t-il.  

2,7 tonnes de feux d'artifice venus de Pologne saisies 

Pour lutter contre ces attaques, plusieurs départements ont pris des arrêtés pour interdire l'achat et l'utilisation de feux d'artifices pour les fêtes du 14-Juillet. Les contrôles se multiplient. Jeudi 6 juillet, les gendarmes ont saisi une cargaison de 2,7 tonnes de feux d'artifice en provenance de Pologne. Deux jours plus tôt, une fourgonnette avait été interceptée à Paris avec 400 kg de mortiers d'artifice. "Mes collègues redoutent d'avoir à affronter des individus armés pour cette soirée du 14-Juillet", indique Mickael Dequin, secrétaire départemental 92, unité SGP Police. 

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