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13-novembre : "C’est quand même un choc et une immense déception", regrette le président de l’association "Life for Paris", après la suspension du transfert de Salah Abdeslam par la justice belge

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La justice belge a suspendu le tansfert en France de Salah Abdeslam. Sur le plateau du 19/20 info, Arthur Dénouveaux, le président de l’association Life for Paris, réagit à cette décision.
Attentats du 13 novembre : "C’est quand même un choc et une immense déception", regrette le président de l’association "Life for Paris", après la suspension du transfert de Salah Abdeslam par la justice belge La justice belge a suspendu le tansfert en France de Salah Abdeslam. Sur le plateau du 19/20 info, Arthur Dénouveaux, le président de l’association Life for Paris, réagit à cette décision. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi
France Télévisions
La justice belge a suspendu le tansfert en France de Salah Abdeslam. Sur le plateau du 19/20 info, jeudi 5 octobre, Arthur Dénouveaux, le président de l’association Life for Paris, réagit à cette décision.

Salah Abdeslam devait être transféré, dans les jours qui viennent, en France pour finir sa peine incompressible de 30 ans. Toutefois, la justice belge s’y est opposée. "Ce qu’on espérait, c’est que plus rien ne rebondisse et qu’on soit dans l’après séquence judiciaire. C’est quand même un choc et une immense déception de voir que la justice belge vient nous mettre une nouvelle épreuve dans les pattes", regrette Arthur Dénouveaux, président de l’association Life for Paris.

Une procédure judiciaire définitive ?

Interrogé sur la durée de cette nouvelle procédure judiciaire, il répond : "Ce qu’on nous dit, c’est plutôt des années. Potentiellement, le jugement de fond pourrait intervenir dans 4, 5, 6 ans." Arthur Dénouveaux ajoute : "Ce qu’on voudrait, après ce marathon judiciaire, c’est que la décision prise en France soit maintenue."Pour lui, le plus important, "c’est de se dire que la promesse qui [leur] a été faite" et que le "moment de justice" soient vraiment définitifs. "Si finalement tout peut être ouvert à tout instant, est-ce que nous, on peut basculer dans la vie d’après ?s’interroge le président d’association. 

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