Cet article date de plus de sept ans.

Attaque contre un militaire à Paris : l'agresseur a été mis en examen et placé en détention provisoire

L'homme, âgé de 39 ans, a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle vendredi, dans la station de métro Châtelet, à Paris. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des militaires de l'opération Sentinelle devant le musée du Louvre, à Paris, le 16 février 2017.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

L'homme qui a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle sans le blesser, vendredi à Paris, a été mis en examen par un juge antiterroriste et placé en détention provisoire lundi 18 septembre, a appris l'AFP de source judiciaire. 

L'agresseur, âgé de 39 ans, a été mis en examen à Paris pour "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste". Il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet. 

Le parquet antiterroriste avait été saisi vendredi à la suite de l'attaque, qui s'est déroulée peu avant 6h30 dans la capitale, dans la station de métro Châtelet. Muni d'un couteau, le suspect, inconnu des services de police, avait attaqué le soldat en criant "Allah Akbar" avant d'être rapidement maîtrisé. 

La septième attaque depuis 2015

Au cours de sa garde à vue, l'homme a reconnu avoir voulu cibler un militaire, d'après une source proche de l'enquête. "Les premiers éléments d'enquête vont dans le sens d'un passage à l'acte isolé", a ajouté cette source, précisant qu'aucune propagande jihadiste n'avait été découverte au cours des perquisitions. Les investigations ont mis en lumière "la fragilité psychologique" du suspect.

Cette agression est la septième contre des militaires de l'opération Sentinelle, mise en place après les attentats de janvier 2015 dans le cadre du plan Vigipirate. La dernière en date avait fait six blessés le 9 août à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Des militaires de l'opération avaient été percutés par une voiture en plein centre-ville. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.