Manifestations contre les violences policières : une enquête ouverte après une attaque à Paris
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/iEOQc2CEI8LJnEdXQTE_jJr1qe0/0x1:598x338/432x243/2023/09/24/police-1-651090a04b992997220147.png)
![](/assets/common/images/programs/20-heures-square-286e605f.jpg)
C’est l’image qui crée la polémique. Une voiture de police violemment attaquée par des manifestants encagoulés à coups de pied et de barre de fer. Un policier sort alors de son véhicule et braque son arme sur les émeutiers pour les faire reculer. Les policiers à bord du véhicule ont été légèrement blessés. Trois interpellations ont eu lieu parmi les assaillants. L’affaire divise la classe politique. "On voit des fonctionnaires de police pris à partie par des militants d’ultra-gauche qui sont […] là pour tuer du flic", estime Jordan Bardella, le président du RN.
1 500 éléments radicaux
À gauche, c’est le comportement du policier qui est mis en cause. "C’est inadmissible qu’un policier sorte et vise la foule avec son arme", affirme Sandrine Rousseau, députée EELV-NUPES. À Besançon (Doubs) également, une image a choqué. Alors que 500 personnes défilaient dans la ville, un manifestant a brandi une pancarte avec inscrit : "Un flic, une balle." La porte-parole de la police nationale a réagi sur BFMTV : "C'est extrêmement choquant, il y a toujours dans ces manifestations dites à risque ou sensibles, ce risque d'exactions et nous le condamnons extrêmement fermement." À Paris, 1 500 éléments radicaux s’étaient glissés au milieu des manifestants.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.