Fronde des policiers : à Montpellier, les commissariats tournent au ralenti

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Police : à Montpellier, les commissariats tournent au ralenti
Article rédigé par France 2 - B. DEL TATOO, D. ALDEBERT, S. JANNEAU, J-P. MARIN
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Depuis plusieurs jours, à Montpellier, les commissariats n’enregistrent pas les plaintes non-urgentes. Près de cent policiers sont en arrêt maladie. Ils soutiennent leurs collègues placés en détention provisoire pour violences présumées dans l’exercice de leurs fonctions.

À Montpellier (Hérault), il est difficile de déposer plainte. Les commissariats de proximité, comme celui de la Comédie, sont ouverts uniquement sur rendez-vous. "On a tenté de faire un dépôt de plainte à la Comédie. Malheureusement, il y avait une liste d’attente très longue et une seule personne pour nous recevoir. On a dû [aller] à l’hôtel de police", témoigne une femme. À l’hôtel de police, ils ont aussi trouvé porte close. Les plaintes non-urgentes pour vol ou vandalisme ne sont pas traitées.

Une centaine de policiers en arrêt

Les policiers qui n’ont pas le droit de grève se mettent en arrêt maladie, un geste de soutien à leurs collègues placés en détention provisoire pour violences présumées dans l’exercice de leurs fonctions. Cette décision est mal accueillie par les syndicats. Bruno Mengibar, le secrétaire départemental FO-SGP police Hérault, indique : "Vous avez toutes les garanties de représentation. Ils ont un domicile. Ils ne vont pas s’échapper à l’étranger." Pour l’heure, le mouvement de grève est bien suivi dans l’Hérault. Selon les syndicats, une centaine de policiers manquent à l’appel.

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