"L'escroc des stars", Christophe Rocancourt, se défend : "Je ne fais jamais dans la came"

Après sa mise en examen dans l'affaire du vol de plus de 50 kilos de cocaïne au siège de la police judiciaire de Paris, son placement en détention provisoire et sa remise en liberté, "l'escroc des stars" risposte. Dans une interview au Parisien publiée samedi 14 février, Christophe Rocancourt s'explique sur sa mise en cause dans deux affaires : celle du vol de cocaïne au siège de la PJ, mais aussi dans un dossier de régularisation de sans-papiers contre paiement (qui lui vaut une autre mise en examen). 

"Je ne suis en aucune manière lié à ce vol", de cocaïne, dit-il.  "Avant mon incarcération, je ne connaissais absolument pas Jonathan Guyot", l'ex-policier soupçonné d'avoir dérobé la drogue, avec qui il était en contact en prison. "J'ai un principe : je ne fais jamais dans la came. J'ai des enfants et je ne touche pas à ça", assure Christophe Rocancourt. "Je note qu'on m'accuse alors que je me trouvais au quartier d'isolement de la prison. C'est-à-dire dans un lieu où les marges de manœuvre sont extrêmement limitées, poursuit-il. Quoi qu'il arrive dans ce dossier, si jamais on devait retenir quelque chose contre moi, mon rôle ne pourrait être que périphérique."

"L'escroc des stars" estime que son incarcération constitue un "acharnement" des juges à son encontre, ajoutant qu'il compte écrire à Christiane Taubira, la ministre de la Justice, à ce sujet.

Jonathan Guyot, "ce n'est ni un flic ni un voyou, et il n'y a rien de pire"

Au cœur des soupçons qui pèse contre lui : la mise en relation de Yoss, un ami de Christophe Rocancourt, avec le frère de Jonathan Guyot pour un échange d'argent. "Je me suis contenté de demander à Yoss d'envoyer des fleurs à la femme de Jonathan Guyot pour Noël. A-t-elle reçu ces fleurs ? Oui. Elle a même envoyé un SMS de remerciement qui le prouve. Dans cette histoire, je n'ai jamais parlé d'autre chose que de fleurs", répond-il. 

Concernant sa relation avec Jonathan Guyot, Christophe Rocancourt raconte avoir communiqué avec lui lorsqu'ils étaient tous les deux à l'isolement. "Ce n'est ni un flic ni un voyou, et il n'y a rien de pire. Moi, j'aime que les choses soient claires : un bon flic, c'est un bon flic et un bon voyou, c'est un bon voyou", dit-il au sujet du policier mis en cause. Il le qualifie également de "pomme pourrie".

Au sujet de l'affaire de trafic d'influence, le dossier de régularisation de sans-papiers contre paiement, qui a valu la mise en examen du patron de la PJ parisienne, il explique : "Je ne peux pas m'exprimer sur le contenu de l'instruction, mais, dans cette histoire, je n'ai fait que prêter de l'argent." Toutefois, il ajoute : "Le patron de la PJ parisienne a perdu son poste, mais je pense que d'autres têtes vont tomber. On est ici dans une histoire de règlement de comptes politiques qui ne fait que commencer."