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"L'escroc des stars", Christophe Rocancourt, a été remis en liberté

Il a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi dans l'affaire du vol de plus de 50 kilos de cocaïne au siège de la police judiciaire de Paris.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Christophe Rocancourt, le 6 octobre 2007 à Avignon (Vaucluse). (MAXPPP)

La justice a ordonné, mercredi 11 février, la remise en liberté de "l'escroc des stars", Christophe Rocancourt, mis en examen et placé en détention provisoire vendredi 6 février dans l'affaire du vol de plus de 50 kilos de cocaïne au siège de la police judiciaire de Paris, annonce son avocat, Jérôme Boursican.

Dans ce dossier, Christophe Rocancourt est notamment soupçonné d'avoir été en contact, lors de sa détention, avec le suspect du vol, l'ex-policier de la brigade des stupéfiants Jonathan G. Ce dernier lui aurait demandé de l'aide pour récupérer 200 000 euros en liquide à l'extérieur, ont expliqué des sources proches du dossier. Christophe Rocancourt conteste les faits. 

Mercredi, le président de la chambre de l'instruction, saisi par l'avocat, a rendu une ordonnance de remise en liberté, a expliqué Me Boursican. Ce que confirme une source judiciaire. "Mon client a interdiction d'entrer en contact avec les autres protagonistes du dossier", précise l'avocat. "Je me réjouis de cette remise en liberté dans ce dossier, où mon client conteste les faits qui lui sont reprochés." Son contrôle judiciaire prévoit notamment une obligation de pointage hebdomadaire au commissariat du lieu où il réside, a précisé la source judiciaire.

Le patron de la PJ lui aussi mis en examen

Lorsqu'il serait entré en contact avec Jonathan G., Christophe Rocancourt était écroué dans une autre affaire, lié à une escroquerie. Cette affaire a rebondi la semaine dernière de manière spectaculaire avec la mise en examen du patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, pour violation du secret de l'instruction. Bernard Petit a été immédiatement suspendu. Son chef de cabinet, Richard Atlan, a également été mis en examen.

Nommé il y a un an à la tête de la PJ parisienne, Bernard Petit est soupçonné d'avoir renseigné, via des intermédiaires, un autre mis en cause, l'ancien patron du GIGN Christian Prouteau. Dans cette affaire, Christophe Rocancourt est soupçonné d'avoir tenté, contre paiement, de faire régulariser des sans-papiers.

Surnommé "l'escroc des stars" pour avoir abusé dans le passé des célébrités du monde entier, Christophe Rocancourt avait été condamné en février 2012 à Paris à 16 mois de prison, dont huit ferme, ainsi qu'à 578 000 euros de dommages et intérêts pour abus de faiblesse au préjudice de la réalisatrice Catherine Breillat.

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