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Fusillade à Nîmes : dans le quartier Pissevin, le désarroi des habitants

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Fusillade à Nîmes : dans le quartier Pissevin, le désarroi des habitants
Article rédigé par France 2 - T.Cuny, V.Chatelier, C.Chabaud, D. Aysun
France Télévisions
Deux jours après la fusillade qui a coûté la vie à Fayed, 10 ans, à Nîmes, les habitants témoignent du sentiment d'insécurité dans leur quartier.

À Nîmes (Gard), mercredi 23 août, des fleurs ont été déposées au pied de la barre d'immeuble où réside la famille de Fayed, un enfant de 10 ans tué lors d'une fusillade, lundi 21 août au soir. Le quartier Pissevin, où a eu lieu le drame, est bien connu des autorités : le trafic de stupéfiants et les fusillades y sont monnaie courante. Les habitants se disent seuls, abandonnés. "Ils ont laissé faire les trafiquants de drogue (…) on est comme dans un ghetto", témoigne une personne de façon anonyme.

Les assaillants toujours recherchés 

Mardi dans la soirée, des dizaines de femmes se sont rassemblées pour prier. Au-delà de l'émotion, une colère s'exprime. "Je sais que je ne suis pas en sécurité, où que je sois. Je ne sais pas ce qui peut nous arriver, ici, dans ces quartiers", assure l'une d'elles. Trente-six heures après la fusillade mortelle, les assaillants n'ont toujours pas été identifiés et sont encore recherchés. 

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