Mort du petit Émile : "Le corps n'a pas été enfoui puis déterré", indique un médecin légiste

Publié
Durée de la vidéo : 5 min
Mardi 2 avril, quelques jours après la découverte du crâne du petit Émile qui avait disparu au Haut-Vernet, Bernard Marc, invité du 19/20 info, explique ce qu'ont montré les premières analyses.
Mort du petit Émile : "Le corps n'a pas été enfoui puis déterré", indique un médecin légiste Mardi 2 avril, quelques jours après la découverte du crâne du petit Émile qui avait disparu au Haut-Vernet, Bernard Marc, invité du 19/20 info, explique ce qu'ont montré les premières analyses. (france info)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi
France Télévisions
franceinfo
Mardi 2 avril, quelques jours après la découverte du crâne du petit Émile qui avait disparu au Haut-Vernet, Bernard Marc, invité du 19/20 info, explique ce qu'ont montré les premières analyses.

Après la découverte du crâne du petit Émile, disparu depuis le 8 juillet 2023, l'aspect des os du crâne ne permet pas de connaître la cause de sa mort, a déclaré le procureur, mardi 2 avril. Aucun trauma ante mortem n'a été observé sur le crâne. "Tout ce qui est contact, choc, traumatisme crânien du vivant de l'enfant peut être exclu", indique Bernard Marc, médecin légiste, invité du 19/20 info, mardi 2 avril.

Aucun élément ne pointe pour l'instant vers la piste criminelle

Des morsures d'animaux ont été détectées sur le crâne de l'enfant, ce qui signifie qu'il a pu rester en milieu naturel. Les ossements du petit Émile ont pu être déplacés par des animaux ou par la météo. "Les os ont été exposés à de la chaleur, puis à du froid (…) ça veut donc dire que le corps n'a pas été enfoui, enterré puis déterré ou caché dans un endroit, puis reposé", assure le médecin légiste. Plusieurs éléments pointent vers la piste accidentelle. "On n'a pas d'éléments qui permettent d'indiquer une piste criminelle", ajoute Bernard Marc. Mais la découverte d'autres fragments osseux pourrait aider à comprendre les circonstances de la mort du garçon.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.