Vidéo Joué-lès-Tours, Nantes, Dijon : pas de lien entre les affaires
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Après l'attaque d'un commissariat à Joué-lès-Tours et les voitures folles à Dijon et à Nantes, Manuel Valls ne fait aucun lien entre les trois faits divers.
En quelques jours la France a été secouée par trois faits divers. Samedi 20 décembre, à Joué-lès-Tours, un homme attaque trois policiers à l'arme blanche. Dimanche soir, un automobiliste fauche des passants à Dijon (Côte-d'Or). Même chose le lendemain à Nantes (Loire-Atlantique), où une voiture renverse onze personnes, sur un marché de Noël.
Comment expliquer cette série noire ? Selon le Premier ministre, il n'y a pas de lien entre ces événements. À Dijon, comme à Nantes, il s'agirait de l'oeuvre de déséquilibrés.
La piste terroriste est écartée à Dijon et à Nantes
En revanche, à Joué-lès-Tours, le forcené était un islamiste. L'attaque a été qualifiée de terroriste. "Contrairement à Joué-lès-Tours, où ont pu être objectivés très vite des éléments laissant suspecter la commission d'une infraction à caractère terroriste, les faits commis à Dijon ne revêtent pas à ce stade d'une coloration terroriste", explique François Molins, le procureur de la République de Paris. D'ailleurs, si le conducteur a crié 'Allah Akbar' à Dijon, c'était, selon ses déclarations, pour se donner du courage.
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