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Attaque au couteau à Arras : "Il faut qu’on ait un moment d’échange serein", préconise Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN

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Attaque au couteau à Arras : "Il faut qu’on ait un moment d’échange serein", préconise Bruno Bobkiewicz, secrétaire général SNPDEN
Attaque au couteau à Arras : "Il faut qu’on ait un moment d’échange serein", préconise Bruno Bobkiewicz, secrétaire général SNPDEN Attaque au couteau à Arras : "Il faut qu’on ait un moment d’échange serein", préconise Bruno Bobkiewicz, secrétaire général SNPDEN (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - E. Bailly
France Télévisions
Après l’attaque au couteau qui tué un enseignant à Arras vendredi 13 octobre, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal doit recevoir les syndicats d’enseignants. Bruno Bobkiewicz, secrétaire général SNPDEN, explique au 19/20 info ce qu’il attend de cette réunion.

Pour Bruno Bobkiewicz, secrétaire général SNPDEN, "tout le monde choqué et sidéré" après l’attaque au couteau qui a tué un professeur dans un lycée d’Arras (Pas-de-Calais). "On préparait la journée de commémoration de Samuel Paty trois ans plus tard, et on a été percutés de plein fouet ce matin par cet incident tragique", explique-t-il. Il estime la situation "extrêmement anxiogène (…). C’est un sujet d’inquiétude fort de la part des équipes et des parents et élèves".  

Poser la question de la sécurisation des écoles sans "tomber dans la psychose" 

Bruno Bobkiewicz doit se réunir avec d’autres syndicats étudiants et le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal. Interrogé sur ce qu’il attend de cette réunion, il estime important d'avoir "un moment d’échange serein" sur comment, lundi, "laisser du temps aux équipes pédagogiques pour se recueillir et travailler" mais aussi "revenir sur cet incident avec les élèves."  

Pour Bruno Bobkiewicz, il ne faut pas "tomber dans la psychose", sans pour autant rejeter "la question de la sécurisation". "Quand on regarde le nombre d’élèves accueillis et le nombre d’incidents [dans les établissements scolaires], c’est les endroits les plus sécurisés de France", affirme-t-il. Pour le secrétaire général SNPDEN, "c’est l’école qu’on veut atteindre, c’est symbolique. (…) Il faut rester debout, ne rien lâcher et persévérer.

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