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Attaque au couteau à Arras : "Il va falloir faire un énorme travail sur la santé mentale, qui se dégrade depuis le Covid", estime Gwen Thomas Alves, président d’un syndicat lycéen

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Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL, réagit à l’attaque au couteau sur un professeur de français à Arras, vendredi 13 octobre. Il réclame notamment un plan pour la santé mentale.
Attaque au couteau à Arras : "Il va falloir faire un énorme travail sur la santé mentale, qui se dégrade depuis le Covid", estime Gwen Thomas Alves, président d’un syndicat lycéen Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL, réagit à l’attaque au couteau sur un professeur de français à Arras, vendredi 13 octobre. Il réclame notamment un plan pour la santé mentale. (FranceInfo)
Article rédigé par franceinfo
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Gwen Thomas Alves, président du syndicat lycéen FIDL, réagit à l’attaque au couteau sur un professeur de français à Arras, vendredi 13 octobre. Il réclame notamment un plan pour la santé mentale.

Gwen Thomas Alves, président de la FIDL, un syndicat lycéen, dit avoir réagi "avec beaucoup de tristesse" à l’assassinat d’un professeur de français à Arras, vendredi 13 octobre. "C’est un acte ignoble. (…) Le lycée Gambetta de Arras n’était pas connu pour un quelconque problème, donc on peut avoir l’impression que ça peut être dans tous les lycées de France. C’est pour ça que c’est un événement effroyable", commente Gwen Thomas Alves. Il espère au nom de son syndicat "lundi, une minute de silence dans tous les lycées [et écoles] de France". 

La question de la santé mentale 

Face au sentiment de "peur générale", il insiste sur l’importance de "faire un énorme travail sur la santé mentale, qui se dégrade en réalité depuis le Covid". 

"Notamment avec cette rentrée où il y a une augmentation des cas de phobie scolaire, qui risque encore une fois d’augmenter", précise le syndicaliste. "(…) Il y a beaucoup d’alerte à la bombe dans les établissements scolaires, dans le 94, à Marseille, etc. Ça ne donne pas un sentiment de paix, (…) alors que c’est censé être un refuge pour certains élèves, pour qui parfois à la maison, ça ne se passe pas très bien", poursuit Gwen Thomas Alves. "Aujourd’hui, ce sentiment-là est entre guillemets brisé. C’est pour ça qu’il va falloir faire un énorme plan sur le côté santé mentale", conclut-t-il. 

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