"Il faut dresser un cordon sanitaire" autour d'Eric Zemmour, estime Daniel Fasquelle, maire LR du Touquet
"On ne peut pas laisser dire tout et n'importe quoi et laisser un individu comme lui prendre pied dans le débat public et prétendre demain être président de la République", argue l'élu les Républicains.
"Il faut aujourd'hui dresser un cordon sanitaire" autour d'Éric Zemmour, "comme l'avait fait en son temps Jacques Chirac à l'égard de Jean-Marie Le Pen", a estimé mercredi 29 septembre sur franceinfo Daniel Fasquelle, maire Les Républicains (LR) du Touquet et soutien de Michel Barnier, alors que Damien Abad, le patron des députés LR, se dit prêt à un débat avec le polémiste. "Les propos d'Éric Zemmour sont ceux de Jean-Marie Le Pen il y a quelques années", affirme Daniel Fasquelle.
L'élu souligne que "Éric Zemmour a tenu des propos inqualifiables en mettant sur le même plan Pétain et le général de Gaulle et qu'il a tenu des propos qui me choquent sur les femmes, sur son soutien à Dominique Strauss-Kahn et à Tariq Ramadan dans son livre".
"Il est grand temps que les Français écoutent vraiment ce que dit Éric Zemmour."
Daniel Fasquellefranceinfo
Pour Daniel Fasquelle, Éric Zemmour est "un homme d'extrême droite qui va bientôt faire passer Jean-Marie Le Pen pour un modéré". Les Républicains n'ont "rien à voir avec cet individu". Le maire du Touquet l'affirme : "On ne débat pas avec l'extrême droite. On la combat".
L'élu assure que les Républicains sont en train de se "caler sur la bonne attitude et la bonne posture à avoir" à son égard. Selon lui, l'enjeu n'est plus le même : Éric Zemmour était jusqu'à présent "un polémiste habitué aux dérapages". Mais alors qu'il "entre dans le champ politique, il est normal que l'on ouvre les yeux des Français sur ce qu'est véritablement Éric Zemmour".
"Éric Zemmour, président de la République, moi, j'aurais honte de mon pays et il n'en est absolument pas question"
Danielle Fasquellefranceinfo
L'élu du Touquet souligne également être en "phase avec Christian Jacob", le patron de LR. Les Républicains n'ont "rien à voir avec cet individu". Il assure qu'il est "temps de remettre les choses à leur place. C'est ce que nous allons faire dans les semaines qui viennent, en combattant Éric Zemmour comme nous avons combattu en son temps Jean-Marie Le Pen".
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