Législatives 2024 : quatre semaines intenses de campagne
Dimanche 9 juin, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale, point de départ d'une campagne intense et d'une recomposition politique. Chez Les Républicains, le président du parti Éric Ciotti a brisé un tabou, en formant une alliance avec le Rassemblement national. Les ténors des LR ont tenté de l'évincer. Lui a résisté, allant jusqu'à se cadenasser dans son bureau. Pendant ce temps, la gauche s'est réconciliée et accordé sur des candidatures uniques pour le Nouveau Front populaire.
Une vague RN lors du premier tour
L'unité s'est rapidement fissurée. Des figures historiques de La France insoumise, critiquant Jean-Luc Mélenchon, n'ont pas été investies. De son côté, contre l'avis de son camp, le chef de l'État a multiplié les interventions pour dénoncer les extrêmes et leurs programmes.
Dimanche 30 juin, une vague RN déferlait en France. Jordan Bardella se dit alors prêt pour Matignon, et la gauche appelle au rassemblement. À l'approche du second tour, le climat se tend : une cinquantaine d'agressions ont été recensées.
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