Uber Eats : les livreurs dénoncent une diminution de leurs revenus
Parcourir les rues des centres-villes à scooter ou à vélo pour livrer des repas, une activité qui rapporte de moins en moins. C'est ce qu'affirment les travailleurs de la plate-forme Uber Eats, comme Charly Belvisi à Toulon (Var) : "3,89 euros pour 2-3 km. Moi, je faisais des payes à 2 800 euros nets. Maintenant on est sur du 1 000-1 500 euros". Depuis le 10 octobre, la plate-forme a changé son calcul de rémunération en ne se basant plus sur la distance parcourue, mais sur le temps estimé de livraison.
Un retour à l'ancien calcul
Un système opaque selon les syndicats, qui dénoncent une chute des revenus des coursiers entre 10 % et 30 %. Ce week-end, ils appellent à la grève comme à Bordeaux (Gironde) ou à Nice (Alpes-Maritimes), où les livreurs se mobilisent devant un fast-food. Uber se défend de baisser le revenu des livreurs et assure même que leur rémunération aurait augmenté de 1,4 % en moyenne. Les syndicats souhaitent un retour à l'ancien calcul de la rémunération et un prix minimum par course pour les 65 000 livreurs de la plate-forme.
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