Cet article date de plus de deux ans.

SNCF : la pandémie et le coût des péages ferroviaires retardent l'arrivée de la concurrence

Publié le 14/12/2022 21:55

Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min

SNCF : la pandémie et le coût des péages ferroviaires ont raison de la concurrence

France 3 - D. Boéri

France Télévisions

Le 19/20

Édition du mercredi 14 décembre 2022

Quatre ans déjà après l’ouverture à la concurrence du trafic voyageurs, seule Trenitalia opère en France. Le point avec David Boéri, mercredi 14 décembre sur le plateau du 19/20.

Pourquoi y a-t-il si peu de concurrence face à la SNCF ? "Plusieurs projets ont été effectivement lancés, mais ils ont tous pris beaucoup de retard, notamment la compagnie ferroviaire Renfe, pour une liaison TGV entre Lyon (Rhône) et Marseille (Bouches-du-Rhône). La coopérative Railcoop, qui souhaite opérer des Paris-Bordeaux (Gironde), ou encore la nouvelle compagnie Le Train, entre Bordeaux et Nantes (Loire-Atlantique). Des projets qui restent encore à concrétiser", indique David Boéri, sur le plateau du 19/20, mercredi 14 décembre.

Manque de matériel

Des retards liés à la pandémie, "mais il y a aussi le coût des péages ferroviaires. Ce sont les plus élevés d’Europe : près de 9 euros par train et par km, quand l’Allemagne est à 5,20 euros et l’Italie à seulement 3, 20 euros. Un prix qui pose forcément la question de la rentabilité de ces nouvelles lignes", détaille David Boéri. Le manque de matériel entre aussi en compte. "Les rames TGV sont rares et chères, même en occasion, leur rénovation est aujourd’hui plus longue et plus couteuse que prévu", ajoute le journaliste.