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SNCF : "Guillaume Pepy rajoute de l'huile sur le feu", selon Philippe Martinez

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SNCF : "Guillaume Pepy rajoute de l'huile sur le feu" selon Philippe Martinez
SNCF : "Guillaume Pepy rajoute de l'huile sur le feu" selon Philippe Martinez SNCF : "Guillaume Pepy rajoute de l'huile sur le feu" selon Philippe Martinez (France 2)
Article rédigé par France 2
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Le secrétaire général de la CGT était l'invité des "4 Vérités", jeudi, en plein mouvement de grève des cheminots à la SNCF.

Alors qu'Emmanuel Macron a abordé le sujet de la grève à la SNCF lors de son voyage aux Etats-Unis, Philippe Martinez estime que "c'est facile de parler devant des étudiants américains. Il vaudrait mieux qu'il vienne s'expliquer devant les cheminots". "Il y a une loi qui a été votée, mais sans débat suffisant sur son contenu", poursuit le secrétaire général de la CGT, jeudi dans les "4 Vérités", sur France 2. Philippe Martinez déplore le manque de volonté du gouvernement pour discuter de ce projet.

"Pourquoi veut-on changer le statut social de l'entreprise ? Que va-t-on faire des petites lignes ? Quid de l'ouverture à la concurrence", demande Philippe Martinez, qui juge ces questions "essentielles" et qui regrette de ne pas avoir de réponses claires. Il estime également que la mobilisation a pu faire changer d'avis au Premier ministre Edouard Philippe, qui avait annoncé qu'il ne rencontrerait pas les syndicats avant de changer d'avis.

Vers "une entreprise homogène"

Conscient du fait qu'il faille effectivement réformer la SNCF, Philippe Martinez souhaite que cela se fasse pour aboutir à "une entreprise homogène, où les salariés se parlent". Dans le cas d'un blocage persistent des discussions, il confirme l'organisation d'une journée "sans cheminots" le 14 mai prochain. Interrogé sur la poursuite du mouvement de grève perlée, Philippe Martinez rappelle que "la grève, ce sont les cheminots qui la décident [...] Nous on respecte la démocratie".

Si le nombre de grévistes à la SNCF est en baisse constante depuis le début du mois d'avril, le leader de la CGT explique que la période de vacances scolaires a un impact sur le nombre de salariés impliqués. Alors que la SNCF menace de ne pas payer les jours de repos des cheminots grévistes, Philippe Martinez juge que le patron de la compagnie, Guillaume Pepy, "rajoute de l'huile sur le feu".

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