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La grève à la SNCF est "un marathon" et "pas un sprint", selon la CFDT-Cheminots

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Article rédigé par franceinfo
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Rémi Aufrère-Privel, secrétaire général adjoint à la CFDT-Cheminots, a déclaré, mardi sur franceinfo, que la grève contre la réforme de la SNCF était "un marathon" et "pas un sprint" et "cette formule assez innovante" de grève perlée "affole de partout".

La grève perlée mise en place à la SNCF est une "formule assez innovante qui permet aux voyageurs d'organiser leurs voyages", a expliqué Rémi Aufrère-Privel, mardi 3 avril sur franceinfo. Selon le secrétaire général adjoint à la CFDT-Cheminots, l'interruption du travail à la SNCF contre la réforme de la compagnie ferroviaire est "un marathon, ce n'est pas un sprint, ce qui fait beaucoup peur à la fois à la direction de l'entreprise et au gouvernement".

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On est bien désolés de cette gêne, mais on ne peut pas faire autrement. On peut s'installer dans la durée

Rémi Aufrère-Privel

à franceinfo

"Cela s'affole de partout dans l'entreprise, notamment auprès de la haute direction", a rapporté Rémi Aufrère-Privel. Le syndicaliste a tiré ce constat de la "demande aux cadres de remplacer [les] collègues grévistes. Ce qui s'est rarement vu". Pour le membre de la CFDT-Cheminots, "il y a un déploiement, une manipulation extraordinaire qui fait monter encore plus de colère chez nos collègues".

Un appel lancé aux "collègues sédentaires"

Rémi Aufrère-Privel s'est réjoui du "très bon démarrage" de la grève. "On demande à amplifier la mobilisation, a-t-il appelé. On appelle aussi tous nos collègues sédentaires à cesser le travail dès ce matin et à prendre conscience que notre statut, notre service public est gravement en danger"

Selon le secrétaire général adjoint à la CFDT-Cheminots, "le gouvernement a posé deux lignes rouges : l'arrêt du recrutement au statut et la transformation de notre établissement public en société anonyme. Pour nous, ces deux lignes rouges sont inacceptables. C'est pour cela qu'on se bat", a-t-il expliqué.

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