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Mobilité : les villes face au défi des bus plus propres

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Article rédigé par France 2 - C.Sinz, D.Sébastien, J-.P.Rivalain, J.-J.Buty, D.Aysun
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Afin de lutter contre la pollution, d’ici 2030, les bus devront rouler plus "vert". Où en sommes-nous en France ?

Bus électriques, bus à hydrogène… Les villes seront-elles prêtes à rouler plus "vert" d’ici à 2030 ? Un bus silencieux circule à Lyon (Rhône), la seule ligne entièrement électrique. Un changement très apprécié par les passagers. Une femme indique : "Quand je l’ai entendu rouler, j’ai su que c’était un bus électrique." Dans trois ans, 40% des 1 000 bus lyonnais devraient passer au vert. Un investissement qui s’élève à 400 millions d’euros.

Un investissement important

Dans cette course contre la montre, Paris a pris de l’avance. Fini le diesel ou presque, la moitié de la flotte de 4 700 bus est déjà propre. Les 25 dépôts se convertissent à l’électrique. En 2025, 100% des bus seront verts. Mais rouler propre revient cher : un bus classique coûte 250 000 euros, contre 450 000 euros pour un bus électrique et 650 000 euros pour un bus à hydrogène. Pour l’instant, seuls 36 bus à hydrogène roulent en France. Ils circulent déjà à Pau (Pyrénées-Atlantiques) et à Lens (Pas-de-Calais). Ils sont aussi testés dans d’autres villes. 

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