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Violences en marge des mobilisations contre la réforme des retraites : la porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée accuse LFI d'"attiser en permanence le feu"

Prisca Thévenot accuse La France insoumise d'instrumentaliser les violences policières. Si elle n'en nie pas l'existence, elle réfute l'idée d'une violence institutionnelle.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La députée Renaissance Prisca Thévenot, le 28 mars 2023 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"La France insoumise (LFI) ne se présente pas comme le premier groupe politique d'opposition à Emmanuel Macron mais comme le premier groupe politique d'opposition à nos institutions", a estimé la porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée Prisca Thévenot, mardi 28 mars sur franceinfo. "Nous voyons qu'il y a effectivement une violence qui s'installe dans le débat démocratique et qui se retrouve en marge des manifestations", a déclaré la députée Renaissance, alors que les manifestations du 23 mars ont été émaillées d'incidents violents, avec 457 interpellations et 441 policiers et gendarmes blessés.

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Selon Prisca Thévenot, si "l'intersyndicale dénonce cette violence dans les manifestations, La France insoumise ne le fait pas du tout (…) et attise en permanence le feu". "La police est là pour résoudre des problèmes de violences et assurer la tranquillité publique", a-t-elle souligné. Les députés LFI "sont prêts à faire les lois mais à les enfreindre dès que ça les arrange", a-t-elle développé. "Ils nous expliquent aussi que les scrutins sont légitimes et démocratiques quand ça va dans leur sens, quand ça ne va pas dans leur sens, ils en dénoncent la légitimité", a-t-elle poursuivi.

La violence policière n'est pas institutionnelle

"Bien sûr qu'il y a des violences commises par les forces de l'ordre", a admis la députée Renaissance des Hauts-de-Seine, après qu'une enquête judiciaire a été ouverte après des menaces et intimidations proférées par des policiers contre des jeunes manifestants à Paris. Dans un extrait sonore, des policiers des brigades de répression de l'action violente motorisées (BRAV-M) tiennent notamment des propos humiliants. "Il y a des images, il y a des sonores qui sont inadmissibles", a-t-elle ajouté. "Mais attention, quand on parle de violences policières, vous savez très bien ce que ça peut vouloir dire, notamment pour LFI, ils vont expliquer que c'est une violence institutionnelle et cette violence institutionnelle, non, elle n'existe pas", a-t-elle tranché.

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