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Réforme des retraites : le geste politique d’Elisabeth Borne ne convainc pas Les Républicains

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Réforme des retraites : le geste politique d’Elisabeth Borne ne convainc pas Les Républicains
Article rédigé par France 3 - L. Seux, A. Bourse, L. Haedrich, P. Brame, France 3 Régions
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La réforme des retraites arrivera lundi 6 février à 16 heures dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Dimanche, Elisabeth Borne a fait plusieurs concessions, principalement sur les carrières longues, un thème cher à la droite.

Un pas vers la droite. Sans attendre le lancement des débats à l’Assemblée, Elisabeth Borne annonce, dimanche 5 février dans le "Journal du Dimanche", l’élargissement du dispositif carrières longues, avec un départ à la retraite possible à 53 ans au lieu de 64 ans initialement. Une première concession du gouvernement qui ne convainc pas tous les Français. "Quand on fait un travail difficile et quand on a commencé à travailler très tôt, 63 ans, ça ne suffit pas du tout", affirme une femme. 

La poursuite de la mobilisation pas remise en cause

Le patron des Républicains, Éric Ciotti, n’a pour l’heure pas réagit. C’est pourtant bien à son parti que la Première ministre s’adresse, avec une idée en tête, réunir une majorité dans l’hémicycle. Mais pour l’aile sociale des Républicains, la mesure est insuffisante. Dans l’opposition, on dénonce une manœuvre politique. La CFDT, elle, assure que ces annonces ne remettent pas en cause la poursuite de la mobilisation. Réclamée par le Modem et Les Républicains, l’exécutif retient également une clause de revoyure en 2027, pour dresser un premier bilan de sa réforme.  

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