Mobilisation contre la réforme des retraites : qui sont les casseurs à l’origine des violences ?
Parfois gantés, cagoulés, ils cassent les vitres de certains restaurants, démontent des chantiers pour dresser des barricades et s’en prennent aux forces de l’ordre. Qui sont ces manifestants qui depuis plusieurs jours basculent dans la violence ? À Toulouse (Haute-Garonne), après de violentes manifestations dans la soirée du 23 mars, plusieurs manifestants n’ont pas hésité à revendiquer le recours à la violence. "Macron a un mépris pour son peuple et c’est ça je pense qui a fait déborder la colère", commente une femme.
Plusieurs catégories de manifestants violents
Pour le ministre de l’Intérieur, la violence est l’œuvre de casseurs déterminés venus de l’extrême gauche. À Bordeaux (Gironde), la porte de la mairie a été incendiée. Les policiers décrivent une action organisée et des individus déterminés. Selon certains observateurs, il y a dans le mouvement plusieurs catégories de manifestants violents : ceux politisés de l’ultragauche, des gilets jaunes, des manifestants devenus violents après le 49.3 et des opportunistes peu politisés.
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