Mobilisation contre la réforme des retraites : le Conseil de l'Europe s'inquiète d'un "usage excessif de la force" en France

La Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a appelé la France à respecter le droit de manifester.

Des forces de l\'ordre à Paris, le 22 mars 2023.
Des forces de l'ordre à Paris, le 22 mars 2023. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)
Ce qu'il faut savoir

L'usage de la violence par les forces de l'ordre pose question au niveau européen. La commissaire aux Droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, s'est alarmée, vendredi 24 mars, d'un "usage excessif de la force" envers les manifestants contre la réforme des retraites. "Des incidents violents ont eu lieu, parmi lesquels certains ont visé les forces de l'ordre", a concédé la commissaire dans un communiqué. "Mais les actes de violence sporadiques de certains manifestants (...) ne sauraient justifier l'usage excessif de la force par les agents de l'Etat", a-t-elle poursuivi. "Ces actes ne suffisent pas non plus à priver les manifestants pacifiques de la jouissance du droit à la liberté de réunion." 

> > Ce direct est désormais terminé.

Onze enquêtes judiciaires confiées à l'IGPN depuis une semaine. "Il se peut que, individuellement, les policiers et les gendarmes, souvent sous le coup de la fatigue, commettent des actes qui ne sont pas conformes à ce qu'on leur a appris à l'entraînement et à la déontologie", a admis le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, vendredi, appelant "dans ces cas-là à les sanctionner".

Cinq personnes en garde à vue après l'incendie du porche de la mairie de Bordeaux. Le feu a duré une quinzaine de minutes jeudi soir, endommageant la porte massive en bois de l'édifice, avant d'être éteint par les pompiers. L'un de ces suspects, qui a été vu "en train de jeter une poubelle entièrement en feu" pour "alimenter le foyer", a été interpellé vendredi à proximité et placé en garde à vue pour "dégradation et destruction aggravée par incendie", a précisé le parquet. 

Emmanuel Macron ne change pas de cap. Au lendemain de la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, "le pays ne peut pas être à l'arrêt", a assuré le chef de l'Etat, vendredi, en marge d'un sommet européen à Bruxelles. "Nous continuons d'avancer", a-t-il martelé, sans dévier de sa stratégie sur cette réforme très contestée.

La visite d'Etat de Charles III "sera reprogrammée dans les meilleurs délais". L'Elysée a annoncé vendredi le report de la visite du roi Charles III, initialement prévue du 26 au 29 mars, "compte tenu de l'annonce, hier, d'une nouvelle journée d'action nationale contre la réforme des retraites le mardi 28 mars prochain". La décision a été prise par les gouvernements français et britannique, après un échange entre le président de la République et le roi.

Des annulations de vols préventives. La Direction générale de l'aviation civile a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 33% de leurs vols dimanche à l'aéroport de Paris-Orly, et à 20% lundi, en raison de la grève des contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. A Lyon-Saint-Exupéry et Marseille-Provence, 20% des vols sont concernés par des annulations dimanche. A Marseille, les compagnies sont aussi invitées à annuler un vol sur cinq lundi. 

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #RETRAITES

23h52 : "Être homosexuel n’est jamais neutre, mais on a le droit de défendre des causes, de militer, de participer au débat sans faire de sa situation personnelle un élément politique en soi."

Habituellement très discret sur sa vie privé, le ministre du Travail Olivier Dussopt dénonce dans le magazine Têtu (article payant) avoir été lé cible de nombreuses "remarques homophobes" ces dernières semaines lors des débats autour de la réforme des retraites. "Je peux vous assurer que dans les insultes que je reçois depuis quelques semaines, nombreuses sont les remarques homophobes", déclare-t-il.

(Xose Bouzas / Hans Lucas via AFP)

23h41 : "Pour l'instant on n'a rien. On a juste un entretien, un fond sonore où on entend des collègues parler", a déclaré Yannick Landreau, délégué national du syndicat Alliance police nationale, après la publication d'un enregistrement sonore mettant en cause des agents de la Brigade de répression de l'action violente motorisée (Brav-M), soupçonnés de tenir des propos humiliants et insultants envers un groupe d'individus interpellés lundi soir à Paris.

Des policiers de la Brav-M lors d'une manifestation contre la réforme des retraites à Paris, le 23 mars 2023. (THOMAS SAMSON / AFP)(THOMAS SAMSON / AFP)

22h28 : #FOOT Le député LFI François Ruffin réagit sur Twitter aux sifflets de la 49e minute : "Macron n'a pas osé venir au Stade de France. Il a eu raison : à la 49'3, le public siffle sa réforme et chante 'Macron démission'. Les Bleus sont exceptionnels ce soir face aux Pays-Bas. Notre peuple aussi."

22h04 : Au tribunal de Rennes, les comparutions immédiates s'enchaînent après les violences en marge des manifestations contre la réforme des retraites. France 3 Bretagne vous livre le récit d'une journée d'audiences.

21h59 : (bon, des sifflets très "Stade de France", c'est pas ça qui prendra la Bastille. Mais tout de même)

21h57 : @Nimportequoi J'ai demandé à nos envoyés spéciaux, qui me disent que ça a été repris mais que ce n'était pas massif. A travers la sonorisation de la télé, ça semblait assez suivi autour de la 49e minute et 3 secondes, pour assez vite faiblir.

22h01 : Arrêtez ! C'était audible mais pas un raz de marée ! Vous êtes de mauvaise composition là

21h55 : Les sifflets se prolongent pendant toute cette minute. Nos envoyés spéciaux ont entendu des "Macron démission", un peu repris dans les travées du stade.

21h54 : 49e minute et 3 secondes, des sifflets nourris s'abattent des tribunes du Stade de France.

21h52 : On va donc guetter la 49e minute pour voir si l'appel à siffler lancé par les députés insoumis est suivi par le public du Stade de France. S'il y a un but à ce moment-là, le résultat sera peut-être un peu faussé.

21h17 : Être insultée, être intimidée, c'était déjà intolérable.Mais en venir à menacer mon bébé de 4 mois : "il est si petit son rejeton, il pourra pas s'enfuir. Feu, batte de base ball, barre de fer...".C'est infâme.Juste infâme. https://t.co/OFM8JwqC0u https://t.co/MP7Gl1vnLA

21h45 : "C'est infâme". La députée Renaissance Aurore Bergé a partagé sur les réseaux sociaux une lettre d'injures et de menaces à son encontre et à l'encontre de son bébé de 4 mois.

21h09 : Les responsables des principaux syndicats d'Ille-et-Vilaine se sont plaints lors d'une rencontre à la préfecture d'avoir été pris pour cible par un canon à eau lors de la manifestation organisée la veille à Rennes, dénonçant des "gestes d'intimidation" des forces de l'ordre. "L'intersyndicale, pourtant clairement identifiée, a été gazée et visée par le canon à eau", a affirmé le secrétaire départemental de Force Ouvrière (FO), Fabrice Lerestif, à sa sortie de la préfecture.

20h17 : A un autre, un des policiers lance : "T'inquiète, ta petite tête, on l'a déjà en photo, t'as juste à te repointer dans la rue aux prochaines manifs, je peux te dire que les têtes, nous on est vachement physio, on les retient". Retrouvez l'ensemble de cet échange dans notre article.

20h28 : Dans cet audio de 23 minutes, capté à l'insu des policiers par l'une des personnes interpellées, on entend des fonctionnaires s'adresser à ces manifestants regroupés et assis par terre dans une rue du 3e arrondissement, le temps de dresser les PV d'interpellation, avant leur transfert vers le commissariat. "Tu fais quoi dans la vie ?", demande l'un des policiers à une "étudiante", avant de commenter sa participation à la manifestation : "T'as jamais travaillé et tu manifestes contre la réforme des retraites ?"

20h28 : Alors que des voix s'élèvent pour demander la dissolution des Brav-M, ces brigades motorisées très critiquées, des policiers de ces unités anticasseurs ont menacé et intimidé un groupe de sept jeunes gens interpellés en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, lundi à Paris, selon un enregistrement sonore que Le Monde a pu authentifier et que franceinfo a consulté.

Des policiers de la Brav-M lors de la manifestation contre la réforme des retraites, le 23 mars 2023 à Paris. (SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)(SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)

20h06 : #493Challenge#StadeDeFrance#FRANED #FRAPBS https://t.co/hXV5F50QPf

20h06 : La députée Insoumise Raquel Garrido lance, en écho à son collègue François Ruffin, le "49.3 challenge" au public du Stade de France, en appelant à une bronca à la 49e minute du match face aux Pays-Bas.

19h54 : @mohamedbouhafsi "Bien sûr que la réponse policière est proportionnée ! Toutes les interventions de police n'ont lieu que lorsque les black blocs passent à l'action ! Il faut arrêter de penser qu'ils interviennent pour perturber les manifestations, c'est faux !"@NunezLaurent dans #CàVous https://t.co/LpbV0ou0rP

19h53 : "Toutes les interventions de police n'ont lieu [hier lors de la manifestation contre la réforme des retraites] que lorsque les black blocks passent à l'action, c'est-à-dire : commencent à dégrader des commerces", a assuré Laurent Nunez, préfet de police de Paris, dans "C à Vous", sur France 5 ce soir.

19h51 : #FOOT Ce soir au Stade de France : à la 49e minute et 3 secondes, le peuple siffle la retraite Macron #FRANED #FRAPBS

19h52 : #FOOT @le président Le président de la République n'est pas prévu, sauf erreur de ma part, en tribune officielle ce soir mais le contexte social inspire les opposants à la réforme des retraites, comme le député Insoumis François Ruffin qui propose une action à la 49e minute, une façon de rappeler ce que son camp considère comme un passage en force à l'Assemblée nationale, l'usage de l'article 49.3 de la constitution.

Je vous laisse la responsabilité de votre "fuit-il le peuple"

19h50 : #FOOT Le président sera t'il présent au match...? ou fuit-il le peuple ?

18h57 : "Emmanuel Macron reconnaît une sorte de droit à parler aux syndicats mais il déplace leur légitimité", analyse Pierre Rouxel, maître de conférences en sciences politiques à l'université de Rennes-2 pour France 3 Bretagne. "On constate une déconnexion croissante entre le champ syndical et le politique. L'exécutif écoute très peu les syndicats car, finalement, ces deux univers se côtoient peu", ajoute le spécialiste.

18h57 : Lors de la manifestation qui s'est tenue à Rouen hier, une femme a eu le pouce arraché. Selon les témoins qui ont assisté à la scène, elle n'aurait pas tenté de ramasser une grenade pour la renvoyer et était justement en train de dire aux gens de reculer. Une enquête est en cours pour connaître les circonstances exactes, explique France 3 Normandie.

Des pancartes "Justice pour Doris" et "Soutien à notre collègue mutilée" étaient affichées devant le collègue lecanuet de Rouen, vendredi 24 mars 2023.(Didier Meunier / France Télévisions)

18h18 : L'Aviation civile demande aux compagnies aériennes d'annuler 20% de leurs vols à Paris-Orly, Marseille, Toulouse et Bordeaux mardi et mercredi en raison d'une grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites.

18h07 : Le Conseil de l'Europe s'alarme d'un "usage excessif de la force" en France.

17h43 : Alors que la tension monte dans les manifestations contre la réforme des retraites, le journaliste Ludovic Pauchant reçoit Fabien Jobard, directeur de recherche au CNRS, et Vincent Brengarth, avocat au barreau de Paris. Suivez l'émission "Le Talk" dès 18 heures sur la chaîne Twitch de franceinfo.

16h55 : Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, a répondu à Emmanuel Macron qui a déclaré être à la disposition de l'intersyndicale à propos des sujets "comme l'usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, l'évolution des carrières, les conditions de travail, les rémunérations dans certaines branches". "Je n'appelle pas ça une main tendue", a réagi la syndicaliste.

16h48 : "La mise sur pause de la réforme contestée peut créer les conditions d'une sortie par le haut de la crise, et mettre fin à la spirale de la violence."

L'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve appelle Emmanuel Macron à rechercher "un compromis" avec les organisations syndicales. Le chef de l'Etat "ne peut pas être réfractaire à son peuple" et doit "choisir le chemin de la désescalade", assure-t-il dans un communiqué transmis à l'AFP.

16h28 : Les cinq personnes interpellées après l’incendie volontaire sur la porte de l’Hôtel de ville de Bordeaux sont en garde à vue pour "destruction aggravée par incendie". Quatre d'entre elles le sont pour "participation avec arme à un attroupement par une personne dissimulant volontairement son visage", annonce le parquet de Bordeaux dans un communiqué. Les cinq personnes en garde à vue sont nées entre 2000 et 2006, précise-t-il.

16h02 : Deux des trois d'usines d'incinération traitant les déchets de Paris ont rouvert dans la matinée après deux semaines et demie de grève contre la réforme des retraites, annonce le syndicat métropolitain Syctom à l'AFP. Les agents ont décidé la fin du mouvement, ce qui va "permettre de revenir à un fonctionnement tout à fait normal", espère le Syctom.

16h27 : "Le courage en politique, ce n'est pas l'obstination. Le courage c'est aussi d'admettre quand on se trompe."


Nicolas Mayer-Rossignol, maire socialiste de Rouen, a demandé sur franceinfo, "solennellement qu'enfin le président de la République entende le peuple français" et retire la réforme des retraites. Il est déconcerté par "l'absence d'écoute, d'empathie et [d']une forme d'humanité vis-à-vis de ce qui se passe", alors les violences se multiplient depuis plusieurs jours à Paris et en région.

15h47 : En Russie, la France pâtit d'une image chaotique en raison du mouvement contre la réforme des retraites. La situation à Paris, avec les poubelles qui s'amoncellent, interpelle. "À Paris, c’est le Moyen-Âge, la puanteur et les hordes de rats", assure un présentateur de la chaîne russe NTV.

15h42 : La mobilisation nationale contre la réforme des retraites en France passionne les médias allemands. "Pourquoi les manifestations sont-elles si violentes en France ? Pourquoi n’y a t-il rien de tel en Allemagne ?" s’interroge le WDR. Réponse d’un politologue : la confrontation est dans l’ADN des Français. L’agence DPA résume à sa façon la situation : "un gouvernement à terre, la population sur les barricades".

15h57 : Bonjour @jaja31, 252 parlementaires, députés et sénateurs, principalement de gauche, ont déposé le 17 mars une proposition de loi demandant un référendum d'initiative partagée (RIP)au Conseil constitutionnel. Il a un mois pour l'examiner et pour dire si un référendum peut être organisé. Si oui, la proposition de loi aura neuf mois pour recueillir le soutien de 10% des électeurs, soit 4,7 millions de personnes. Si elle y parvient, le Conseil constitutionnel publiera un décret, l'Assemblée et le Sénat auront alors six mois pour se saisir du dossier et, s'ils ne le font pas, le président de la République devra organiser un référendum.

15h38 : Bonjour FI, savez-vous quand le conseil constitutionnel doit valider la demande de RIP ?

15h34 : Bonjour , comme l'a dit Emmanuel Macron, la réforme des retraites est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel. Saisi lundi par la Première ministre Elisabeth Borne, le Conseil pourrait rendre sa décision "d'ici trois semaines", selon la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina, maître de conférences à l'Université de Rouen, interrogée par l'AFP.

15h34 : Bonjour, Savez-vous quand le conseil constitutionnel doit rendre son avis sur la réforme des retraites ?

15h17 : L'actrice Adèle Haenel est venue de Paris pour soutenir les grévistes "Si on est unis, on peut gagner" #ReformeDesRetraites #LeHavre https://t.co/elXIRPCxQq

15h17 : L'actrice française Adèle Haenel, qui avait quitté la salle des César lorsque Roman Polanski avait reçu le César du meilleur réalisateur en 2020, engagée politiquement contre la réforme des retraites, était au Havre pour soutenir les grévistes de la raffinerie Total Normandie. "Si on est unis, on peut gagner", a déclaré l'actrice très déterminée.


14h32 : Retrouvez en intégralité la conférence de presse du chef de l'Etat à Bruxelles.



14h30 : "Et donc je suis à la disposition de l'intersyndicale si elle souhaite venir me rencontrer pour avancer sur tous ces sujets. Pour le reste et la réforme des retraites, elle est devant le Conseil constitutionnel et il est évident que nous attendrons la décision du Conseil constitutionnel."



14h18 : "J'ai indiqué notre disponibilité à avancer sur des sujets comme l'usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, l'évolution des carrières, les conditions de travail, les rémunérations dans certaines branches."

14h15 : Le président de la République rappelle que "nous ne cèderons rien à cette violence, en démocratie, on n'a pas le droit à la violence". Il ajoute : "Respect plein et entier de la déontologie est exigé de nos forces de l'ordre avec la transparence qui doit aller derrière et l'examen, mais je ne le mets pas en parallèle avec ce qui se passe dans la société."

14h10 : "J'ai surtout vu des scènes où beaucoup de nos policiers et nos gendarmes étaient l'objet d'agressions totalement disproportionnées de la part de militants extraordinairement violents et équipés."

14h07 : "Nous ne cèderons rien à la violence et je la condamne avec la plus grande fermeté."

14h01 : Interrogé sur le report de la visite de Charles III, Emmanuel Macron a assuré que "nous ne serions pas sérieux et que nous manquerions de bon sens" à organiser une visite du roi alors qu'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites était annoncée par l'intersyndicale, mardi.

14h00 : "La raison principale de cette affaire, c'est véritablement le chaos qui règne et cet état de saleté de Paris."

Paris enregistre une baisse de 20% à 30% de réservations des étrangers pour les hôtels et pour les séminaires de l'ordre de 15%, a souligné sur franceinfo, Didier Chenet. Les lieux de restauration situés dans les zones de violences dans la capitale enregistrent "une baisse de chiffre d'affaires qui va de 50 à 80%, voire 100%", précise-t-il.

14h01 : France 3 Champagne-Ardenne avait évoqué le panneau routier "49 Troyes". Après vérification, cette signalisation a réellement existé... jusqu'en 2019. Nos confrères vous racontent l'histoire de ce vrai-faux panneau, qui agite presque autant que le 49.3 à l'Assemblée nationale.



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