Cet article date de plus d'un an.

Pays basque : à la découverte des maisons traditionnelles du territoire

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Pays basque : l’Etxea, maison mère de la société Basque
Article rédigé par France 2 - R.Moquillon, T.Breton, A.Alvarez, N.Titonel Drone : L'Atelier Duho - Cédric Zacchia
France Télévisions
Le 13 Heures est allé à la découverte de l'artisanat des maisons traditionnelles du Pays basque. Au-delà de ses spécialités culinaires et de ses surfeurs, le territoire offre un panorama unique avec ses maisons typiques, à l'architecture si singulière.

Au cœur des pentes vallonnées du Pays basque, elles sont devenues un emblème. Les maisons basques du labourd, avec leurs façades blanches à colombages, ont une histoire. À Ainhoa, les murs de la maison Ithurria vivent encore, et ce depuis quatre générations. "Au départ, cette maison, c'était un relai de compostelle", dit Maurice Isabal, de la deuxième génération de la maison Ithurria. Érigée en 1657, puis transformée en hôtel-restaurant dans les années 1960, tout a été fait pour conserver l'essence traditionnelle de cette bâtisse. 

Code couleur à respecter

Un patrimoine considéré comme un trésor par la famille. "On hérite d'un patrimoine, et on a envie que ça perdure", déclare Martin Isabal, de la quatrième génération de la maison Ithurria. L'Etxea, on en prend soin, et peut-être plus encore à Sare (Pyrénées-Atlantiques). L'Ortillopitz, bâtisse du XVIIe siècle, aujourd'hui transformée en musée, est chouchoutée par son propriétaire, petit-fils de la dernière occupante des lieux. Une façade à pans de bois, toujours tournée vers l'Est, car c'est de l'Ouest qu'arrive le mauvais temps. Quant aux couleurs, il y a un code à respecter. "La couleur rouge, la couleur verte, la couleur naturelle bois, et ensuite, en front de mer, la couleur bleue est autorisée", détaille Jean-Elie Tapia, propriétaire de l'Ortillopitz. En terre basque, selon l'adage, ce n'est pas la maison qui appartient à l'homme, mais l'homme qui appartient à la maison.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.