Métiers : la formation de bateliers se développe, mais peine à recruter
Chaque jour ou presque, il quitte ses amarres au port de Strasbourg (Bas-Rhin), direction le Rhin. Aux commandes de Prinses Irene, un navire de 54 mètres et 350 tonnes, des lycéens. Nathan est en pleine formation pour obtenir son bac professionnel Transport Fluvial. Il apprend à manœuvrer, gérer les machines et étudie les règles de navigation. La filière compte une soixantaine d'élèves.
L’objectif des élèves : devenir capitaine
Pour la plupart des élèves, l'apprentissage dure trois ans, avant de rejoindre le monde professionnel. Pour tous, l'objectif est de devenir capitaine. "Sur les bateaux, c'est original. On bouge tout le temps, on voit plusieurs pays, plusieurs villes", confie Serguei Vagner, élève en formation professionnelle. Pour eux, trouver du travail ne sera pas une difficulté. Le transport fluvial manque aujourd'hui de bras. "Il y a de plus en plus de demandes, de plus en plus de bateaux à passagers, à marchandises aussi", confirme Thomas Tisserand, ancien élève devenu commandant de bateaux de croisière sur le Rhin. La formation peine toutefois à recruter, malgré les investissements.
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