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Affaire Bygmalion : les révélations du directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012

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Affaire Bygmalion : les révélations du directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012
Affaire Bygmalion : les révélations du directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 Affaire Bygmalion : les révélations du directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - T.Waleckx, F.Lhomme, G.Davet, Production La Feelgood Compagny
France Télévisions

Nicolas Sarkozy et 13 autres prévenus seront jugés dans l’Affaire Bygmalion, mercredi 17 mars. L’ancien président est accusé de financement illégal de campagne. Les journalistes de Complément d’enquête ont recueilli, pour la première fois, la parole de Guillaume Lambert, ancien directeur de campagne de l'intéressé.

Le procès des comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, plus communément appelé Affaire Bygmalion, doit s’ouvrir mercredi 17 mars. Aux côtés de l’ancien chef de l’État, 13 prévenus, anciens responsables de Bygmalion et représentants de l’UMP, y seront jugés pendant cinq semaines. L'agence de communication est accusée d’avoir facturé de faux services pour cacher les dépenses exorbitantes de la campagne, via un système de double facturation. 

Nicolas Sarkozy était-il au courant ? 

Les journalistes de Complément d’enquête ont recueilli les propos de Guillaume Lambert, l’ancien directeur de campagne en 2012, qui parle pour la première fois. Document à l’appui, il affirme avoir prévenu, à l’époque, Nicolas Sarkozy que sa campagne risquait de coûter plus cher que ce que la loi autorisait. “Je lui ai indiqué la nécessité de faire des économies dans la campagne”, raconte-t-il. 

Des affirmations démenties par l’intéressé, qui affirme avoir toujours ignoré l’explosion des dépenses de sa campagne. Il sera jugé pour financement illégal de campagne, mais pas pour la fraude qui aurait été mise en place pour payer les dépenses en trop. Tout le monde à l’UMP conteste cette fraude à 18 millions d'euros, à l’exception de Jérôme Lavrilleux, ancien bras droit de l'ex-secrétaire général du parti, Jean-François Copé. Il assume mais refuse de pointer le moindre commanditaire.

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