Bordelais : les viticulteurs, appelés à se diversifier, plantent de l’olivier
Du vin de Bordeaux (Gironde) bientôt remplacé par de l’huile d’olive, dans le prestigieux vignoble, des oliviers s’enracinent. Un viticulteur bordelais vient de franchir le pas. Sur une parcelle, il teste 14 variétés venues des bords de la Méditerranée. En Gironde, le climat océanique évolue. La vigne bordelaise souffre davantage des gels printaniers et du manque d’eau. "Le climat change, les cultures remontent. Il se plante de la vigne en Angleterre, nous ici en Gironde on plante de l’olivier, ça suit une certaine logique", dit Fabien Bouges, viticulteur à Gironde-sur-Dropt.
Succès commercial pour le château de Malleret
Le rameau d’olivier symbole d’espoir. Car en Gironde, la crise de la surproduction va obliger beaucoup d’exploitations à arracher. "On ne vend plus nos stocks ou très, très mal. On ne se paye plus aujourd’hui. Ça commence à faire lourd", déclare Thomas Bouriene, viticulteur à Caplong, qui envisage de transformer une parcelle en oliveraie. La Chambre d’agriculture appelle les viticulteurs de Gironde à se diversifier. La France ne produit que 4 % de sa consommation d’olives. Le château de Malleret produit la première huile fabriquée en Gironde. Un succès commercial.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.